Ainsi donc, Patrick Roy réintégrera les fonctions de directeur général et d’entraîneur en chef des Remparts de Québec. La nouvelle, qui sera confirmée aujourd’hui, n’est pas vraiment étonnante quand on connaît sa passion pour le hockey. Son sport devait lui manquer après deux ans loin des patinoires.
Ses fans auraient préféré qu’il se joigne au Canadien. Or, comme Marc Bergevin demeure l’homme de confiance de Geoff Molson, ce n’était pas dans les astres.
Si rien ne dit qu’on ne pourrait pas revoir Roy avec l’organisation du Canadien un jour, rien ne dit non plus que cela pourrait se produire.
Dans une ligue où ils sont plusieurs personnes à se partager la gestion d’une équipe, Roy ne correspond pas au profil type. Il aura probablement été le dernier entraîneur de la Ligue nationale qui possédait un droit de regard sur la composition de son équipe. Avant lui, Darryl Sutter avait été celui qui avait fait les deux boulots de directeur général et d’entraîneur le plus longtemps avec les Flames de Calgary.
Barré dans la LNH ?
Son association avec Joe Sakic au Colorado s’était terminée par un différend philosophique. C’est le genre de chose qui peut porter ombrage à l’image d’un homme de hockey. Ça soulève des craintes.
Roy a peut-être reçu des offres d’autres organisations de la LNH, mais il n’était peut-être justement pas à l’aise avec la définition des tâches qu’on lui présentait.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas malheureux pour autant. Au contraire, s’il retourne avec les Remparts, c’est qu’il en a envie. C’est peut-être sa vraie place à bien y penser. Il avait effectué de l’excellent travail avec ses jeunes joueurs durant son premier séjour à la barre des Remparts et il en sera encore ainsi.
L’exemple de Dale Hunter
Son retour à Québec fait penser à celui de Dale Hunter à London. L’ancienne bougie d’allumage des belles années des Nordiques se plaît comme un poisson dans l’eau dans ses fonctions de copropriétaire, président et entraîneur en chef des Knights de London, de la Ligue de l’Ontario.
Il ne reviendrait pour rien au monde dans la LNH. Il était vite rentré dans ses terres après avoir dirigé les Capitals de Washington durant une soixante de matchs durant la saison 2011-2012. L’expérience ne lui avait pas plu du tout.
L’acquisition de Roy constitue, il va sans dire, un immense actif pour la Ligue de hockey junior majeur du Québec, les Remparts et la ville de Québec. La caisse enregistreuse va sonner à plein.
Prêts pour la loterie ?
Les partisans du Canadien seront nombreux à regarder la loterie de la LNH, samedi soir. Les chances du Tricolore de remporter le premier choix – qui se traduirait par l’acquisition de l’excellent défenseur suédois Rasmus Dahlin –, sont de 9,5 % en vertu de sa quatrième position au premier tour.
Ce n’est pas beaucoup, mais si ça peut vous encourager, les Devils du New Jersey l’avaient emporté l’an dernier avec un pourcentage de 8,5 %, eux qui étaient passés du cinquième au premier rang. Ils avaient repêché le Suisse Nico Hischier, des Mooseheads de Halifax.
Les Flyers de Philadelphie avaient pour leur part grimpé de la 13e à la 2e position, ce qui leur avait permis de choisir Nolan Patrick.
Sept équipes ayant terminé au dernier rang ont conservé le premier choix depuis l’instauration de la loterie en 1995. Cependant, les Maple Leafs de Toronto, avec Auston Matthews en 2016, ont été la seule formation de dernière place à être favorisée par le sort au cours des sept dernières années.
La prochaine édition de la loterie sera la troisième où les trois premiers choix seront à l’enjeu. À cet égard, le Canadien a 28,8 % de chance de mettre le grappin sur l’une de ces sélections.
Bonne chance à Alexandre Alain
On est bizarre à Montréal. La récente embauche d’Alexandre Alain par le Canadien a fait moins parler que celle d’Alex Barré-Boulet par le Lightning de Tampa Bay il y a quelques semaines. On devrait pourtant se réjouir.
Tout comme Barré-Boulet, Alain constitue un projet à long terme. Le temps dira s’il sera en mesure de gravir les échelons jusqu’à la Ligue nationale.
Souhaitons-lui la meilleure des chances.
Prédictions difficiles
Pittsburgh ou Washington ? Nashville ou Winnipeg ? San Jose ou Las Vegas ? Voilà des affrontements qui donnent bien des embêtements aux pronostiqueurs, au deuxième tour des séries de la Coupe Stanley.
Ayant choisi les Penguins pour remporter une troisième coupe Stanley d’affilée avant la saison et le début des séries, je les choisis donc pour vaincre les Capitals. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir. La blessure subie par Evgeni Malkin en première ronde contre les Flyers de Philadelphie pourrait laisser des traces.
Il s’agira de la quatrième confrontation entre Sidney Crosby et Alex Ovechkin en séries de la Coupe Stanley, les trois premières s’étant soldées en faveur de Crosby et sa bande. Chaque fois, les Penguins ont remporté ensuite la coupe Stanley (2009, 2016 et 2017).
Le quatrième affrontement pourrait-il être le bon pour Ovechkin et les siens ?
Les Predators devront faire mieux
Quant aux Predators, ils devront mieux jouer contre les Jets qu’ils ne l’ont fait au premier tour contre l’Avalanche. Les Predators forment une très bonne équipe, mais les Jets vont leur en donner pour leur argent.
Les Jets sont gros, grands et rapides. Ils sont nombreux à dire que le gros Dustin Byfuglien, qui a remporté la coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago en 2010, joue le meilleur hockey de sa carrière.
P.K. Subban et ses coéquipiers devraient prévaloir en raison de la vaste expérience qu’ils ont connue l’an dernier, mais je le répète : attention aux Jets !
En ce qui a trait à la série entre les Sharks et les Golden Knights, la victoire de ces derniers contre les Kings m’a appris à ne plus douter d’eux. Ils sont le prototype du hockey contemporain. Ils sont rapides et ils imposent le rythme continuellement.
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