F1 GP de Grande-Bretagne
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Qui a brillé ce dimanche à Silverstone ? Qui s'est loupé ? Retrouvez notre carnet de notes du Grand Prix de Grande-Bretagne... avec plus ou moins de bonne foi.

Vettel danse sur le podium de Silverstone. (M.Child/Reuters)

Deuxième sur la grille, Sebastian Vettel a profité du départ raté de Lewis Hamilton, puis de l'accrochage entre le Britannique et Kimi Räikkönen, pour faire la majeure partie du Grand Prix en tête. Passer au stand après la première intervention de la voiture de sécurité a été une stratégie gagnante : avec ses nouvelles gommes, et grâce à une superbe manoeuvre au 47e tour, il a fini par réussir à griller la priorité à Valtteri Bottas. Au terme d'un week-end quasi-parfait que sa blessure à la nuque n'a pas réussi à gâcher, l'Allemand égale Alain Prost (51 victoires) et creuse l'écart en tête du classement pilotes.
Logiquement élu «pilote du jour» suite à son extraordinaire remontée, Lewis Hamilton n'en a pas moins manqué son départ, restant scotché dans les starting blocks pour laisser Sebastian Vettel et Valtteri Bottas s'installer en tête. Kimi Räikkönen l'a ensuite sorti de la piste, ce qui n'a pas empêché le Britannique, bon dernier quelques secondes, de revenir à la deuxième place. Comme il l'avait déjà prouvé son record du tour la veille, sa Mercedes est taillée pour Silverstone, et le rassemblement général provoqué par la safety car aurait bien pu le faire passer de la dernière à la première place...
Pour la quatrième fois en cinq Grand Prix, Esteban Ocon termine le week-end dans les points. Parti dixième, le Français, de plus en plus régulier et performant, a réussi à remonter à la septième place. Conséquence : pour la première fois en un an et demi chez Force India, il devance son coéquipier Sergio Pérez au championnat ! Le Normand a en effet inscrit 25 des 48 points de son équipe, qui revient au passage à hauteur de McLaren au championnat constructeurs.
S'il s'est joliment battu pour revenir sur le podium en passant Bottas dans le final, Räikkönen peut toutefois s'en vouloir. Arrivé avec un peu trop de vitesse dans le troisième virage, il a envoyé Hamilton en tête à queue et a écopé d'une pénalité de dix secondes. Après la course, le Finlandais a reconnu son erreur. «Je suis désolé pour Lewis, mais j'ai bloqué mes roues au freinage du troisième virage et je n'ai pas réussi à l'éviter. C'était ma faute, je méritais la pénalité.»
Ses pilotes ont achevé le Grand Prix aux 2e (Hamilton) et 4e places (Bottas), mais les Flèches d'Argent ont peut-être manqué une belle occasion ce dimanche. Par exemple, le pilote finlandais n'aurait-il pas dû s'arrêter aux stands sous le régime de la safety car, pour changer ses pneus et assurer le podium ? L'intéressé a lui-même reconnu que cela aurait été judicieux. Ses dirigeants, eux, ont préféré assumer leur choix... et pointer du doigt Ferrari en sous-entendant que l'accrochage provoqué par Räikkönen était peut-être volontaire.
«Nous perdons plus d'une seconde en ligne droite : ce circuit nous convient de moins en moins, c'est dommage». Les craintes de Max Verstappen, samedi après les qualifications, se sont confirmées dimanche. Red Bull a lutté pour le podium avant de s'effacer, et n'a finalement pas du tout pesé sur la course. Daniel Ricciardo a pris une place d'honneur (5e), mais Verstappen a fini par abandonner, la faute à un problème au niveau du système de freinage. Un week-end à oublier.
Il avait pris une magnifique quatrième place en Autriche, mais Grosjean n'a pu confirmer ce résultat à Silverstone. Après une première sortie de piste vendredi durant les EL1, le pilote français a vécu un Grand Prix douloureux, impliqué dans deux accrochages. Le premier, avec son équipier Kevin Magnussen, a plombé ses chances de briller dès le départ. Le deuxième, avec Carlos Sainz, l'a poussé à l'abandon. «Nous avons la quatrième voiture la plus rapide et nous ne parvenons pas à finir septième et huitième», s'énervait-il à la fin de la course.
Williams avait fait fort samedi lors des qualifs, Lance Stroll et Sergey Sirotkin terminant dans les graviers dès les premiers instants de la Q1. Ce dimanche, c'est Sauber qui a vécu une journée noire : Charles Leclerc a ainsi dû s'arrêter après son arrêt aux stands, à cause d'une roue mal fixée, tandis que Marcus Ericsson a fini dans les barrières, la faute à un DRS activé... mais pas refermé.
G.Sc.
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