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Lewis Hamilton (Mercedes) : "Je ne voulais pas qu'il pleuve"

Pole position numéro 78, numéro 5 à Spa-Francorchamps. Samedi, Lewis Hamilton a fait un pas de plus dans la légende du sport en repoussant le record absolu de pole positions en Formule 1 et en s'appropriant seul celui des distinctions obtenues en qualification dans les Ardennes, désormais une longueur devant ces géants qu'étaient Juan Manuel Fangio et Ayrton Senna. En y apportant son écot, par une météo typiquement belge.

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En Q3, #LH44 avait comme tous ses collègues choisi des pneus "super tendre" mais il n'a pas eu le ciel ne lui a pas laissé les quatre minutes nécessaires pour boucler un tour de lancement avant un chronométré.

Sur la grille, son ancien collègue de paddock, David Coulthard, lui a demandé s'il était "invincible" sous la pluie… "Absolument pas", a coupé le Britannique de Mercedes. "Je ne voulais pas qu'il pleuve. Je m'attendais à ce que ce soit serré sur le sec. La pluie, c'est difficile, on ne sait pas où est la limite. J'aime vraiment piloter sous la pluie mais là je n'arrive pas à décrire à quel point c'était difficile dans ces conditions. Quand on est comme ça sur des oeufs, on prie juste pour ne pas bloquer les roues."

"Nous avons pensé que le timing était mauvais"

"On est passé des slicks (des "super tendre") aux "intermédiaires" en Q3, ce qui signifiait qu'on avait qu'une poignée de de tours pour trouver le grip, saisir quelles parties de la piste étaient sèches, et lesquelles étaient mouillées", a-t-il encore raconté. "Je suis sorti au virage n°1, puis au n°12 dans mon tour suivant, il ne me restait donc qu'un tour pour faire le job, sur une piste qui séchait."

"Je savais que j'avais le rythme, je devais simplement trouver le bon équilibre de la voiture dans chaque virage, où il est diffèrent. J'adore piloter comme ça", a-t-il poursuivi. "Les Ferrari sont favorites depuis plusieurs courses à présent, mais nous sommes parvenus à finir devant elles. Le rythme de Sebastian [Vettel] sur long relais est très impressionnante, ce sera donc dur dimanche. Je ne sais pas si j'ai la vitesse pour gagner mais vous pouvez parier que je vais tout faire pour. Au premier tour, la distance sera longue jusqu'aux Combes et on sait que les Ferrari sont incroyablement rapides dans les lignes droites."

"Une fois de plus, il a montré que sous la pression, nous ne voudrions avoir personne d'autre que lui dans la voiture", a souligné Toto Wolff, le directeur de l'équipe de Mercedes, qui a donc signé sa 95e pole position, sa sixième de suite au Grand Prix de Belgique. "Lorsque la pluie est arrivée, on a décidé de donner à Lewis la meilleure chance de faire la pole en remplissant son réservoir, et c'était la bonne décision, ajouté Wolff. Il a été le premier à couper la ligne pour débuter son tour chrono, et nous avons pensé que le timing était mauvais. Mais au bout du compte, ça n'a rien change car il a aligné trois super secteurs pour obtenir P1 avec une avance confortable."

0"726 sur Sebastian Vettel (Ferrari), c'est même la plus grosse marge depuis les 0"887 de Juan Pablo Montoya (Williams) sur son coéquipier Ralf Schumacher en 2001.

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