
Le refrain semble usé à la corde, mais l’inertie de l’attaque massive du Canadien coûte des victoires. Samedi, son incapacité à simplement menacer le filet défendu par Carter Hart lors de sa seule supériorité numérique a donné aux Flyers une dose de confiance qui leur faisait grandement défaut jusque-là.
« Ça n’aide pas quand ton attaque massive ne génère absolument rien, a reconnu Claude Julien. Ce soir, elle ne nous a pas donné grand-chose (un seul tir) et le vent a semblé tourner par la suite. »
Difficile de mettre le doigt sur le bobo. Pourquoi le Canadien a-t-il été limité à deux buts en 27 occasions avec l’avantage d’un homme lors des 11 derniers matchs ? Évidemment, si Julien et ses adjoints avaient la réponse, il y a longtemps que le problème aurait été corrigé.
« C’est frustrant à regarder parce que tu envoies sur la patinoire ceux que tu considères être tes 10 meilleurs joueurs, a admis Julien. Pourtant, leur prise de décision et ce qu’ils font à la rondelle sont loin d’être représentatif de ça. »
« C’est dur à expliquer parce que ces mêmes joueurs sont meilleurs à forces égales qu’en supériorité numérique. Leurs choix de jeu doivent être meilleurs », a-t-il poursuivi.
De plus, avec un pourcentage d’efficacité de 12,7 %, il devient difficile d’imposer le respect et de s’assurer que l’adversaire ne prendra pas certaines libertés.
« On n’est même pas une menace. Spécialement, ce soir. Au cours des derniers matchs, notre attaque massive a connu quelques bons moments, mais ce soir, elle était totalement à plat. »
Pas assez de dommage
Il n’en reste pas moins qu’avec une domination de 12 à 1 au chapitre des tirs au but, le Canadien aurait dû conclure la première période avec une avance d’un ou deux buts.
En rentrant au vestiaire avec un pointage immaculé, les Flyers ont trouvé la mince lueur d’espoir nécessaire pour se ressaisir.
« C’est là qu’on aurait dû faire du dommage, a souligné l’entraîneur du Canadien. Avec notre domination en première période, on aurait dû marquer quelques buts. »
Partout sur la patinoire en première période, les locaux ont semblé baisser de régime par la suite. Une réalité qu’a notée Julien et qui ne l’a pas surpris.
« Quand tu n’es pas récompensé, ce genre de chose peut arriver. Notre vitesse d’exécution a ralenti en deuxième période. Notre jeu de puissance ne nous a rien donné non plus, a-t-il analysé. Éventuellement, l’autre équipe parvient à marquer un but. Puis, elle en marque un deuxième. Soudainement, tu te mets à jouer du hockey de rattrapage. »
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