S’il avait fallu que Claude Julien se trompe en exigeant que les officiels revoient la séquence ayant mené au but d’Alex Galchenyuk, il aurait placé son équipe dans une situation plutôt délicate.
Advenant qu’il n’y ait pas eu de hors-jeu, les Coyotes, en plus de créer l’égalité, auraient bénéficié d’une supériorité numérique. Mais voilà, l’entraîneur du Canadien était certain de son coup après que ses adjoints lui eurent montré la vidéo.
« J’ai vu du blanc entre la rondelle et la ligne bleue. C’était sûr qu’il y avait un hors-jeu. On a gelé la séquence là-dessus. J’étais prêt à la montrer aux arbitres s’ils nous avaient dit qu’il n’y avait pas de hors-jeu», a déclaré Julien.
Simplifier les choses
La vivacité d’esprit de Mario Leblanc et d’Éric Gravel, les deux responsables des reprises vidéo chez le Canadien, a été l’un des ingrédients de cette victoire. L’autre fut l’attaque massive. Appelée sur la patinoire à deux occasions, elle a démontré beaucoup plus de fougue que lors des dernières semaines.
« Nos entrées de zone étaient beaucoup mieux. Nous avons marqué sur notre première attaque massive, mais notre deuxième a été bonne aussi, a noté l’entraîneur du Canadien. Notre plan était de lancer vers le filet et d’attaquer le but. Parfois, il faut simplifier les choses jusqu’à ce que la confiance revienne.»
Objectif atteint
Le Canadien quitte donc pour une pause de neuf jours en ayant remporté cinq de ses six derniers matchs. De quoi passer de belles vacances.
« Avant d’amorcer ce segment de six rencontres, nous voulions nous positionner dans le portrait des séries. Pour ce faire, nous devions avoir une fiche gagnante. Les gars ont fait du bon travail à ce niveau », a vanté Julien.
Ce matin, le Canadien occupe le troisième rang de la section Atlantique. Le classement est on ne peut plus serré, mais les troupiers de Julien ont atteint leur objectif. Pas toujours de la plus belle des façons, mais n’est-ce pas le résultat qui compte?
« On a trouvé des façons de gagner. Ça fait partie des clés du succès. Au cours d’une saison de 82 matchs, on ne peut pas être parfait. Ce que j’aime de notre équipe, c’est que nous apprenons à gagner de différentes façons », a indiqué Julien.
« Dans certains matchs, nos gardiens sont sortis fort. Dans d’autres, comme à Columbus, par exemple, nous avons marqué des buts à des moments opportuns et nous avons fait preuve de patience », a-t-il ajouté.
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