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Lafrenière s'amuse en plein air à Saint-Tite - Le Journal de Montréal

SAINT-TITE | Même en plein air, Alexis Lafrenière est toujours aussi bon. La jeune sensation de l’Océanic de Rimouski s’est amusée comme un enfant à la patinoire du quartier peut le faire en lever de rideau de la Classique hivernale, vendredi soir, pour prolonger sa brillante séquence.

En dépit de forts vents sur la patinoire et du froid mordant, Lafrenière a profité du moment aux Grandes Estrades de Saint-Tite pour inscrire quatre points, dont deux buts, guidant les siens vers un 11e gain consécutif alors qu’ils l’ont emporté 4-0 contre les Cataractes devant 4508 braves.

«Ç’a été un bon match pour toute l’équipe. On n’a pas donné grand-chose et c’est le fun d’avoir une victoire à l’extérieur. C’est différent jouer dehors un vrai match pour la première fois. C’était spécial, mais l’adaptation a bien été», a résumé le prodige de Saint-Eustache.

Le patineur de 17 ans revendique désormais 32 filets, 55 mentions d’aide et 87 points en 47 rencontres, ayant inscrit au moins un point à ses 11 dernières sorties, la meilleure séquence en vigueur dans la LHJMQ. Il a engraissé 27 points durant cette période.

Le gardien des Cataractes, Antoine Coulombe, sa tuque sur la tête, tente de suivre l’action entouré de Zackary Daneau (93) et Jimmy Huntington (23).

Photo Agence QMI, Andréanne Lemire

Pendant la soirée. Lafrenière s’est d’ailleurs installé temporairement en tête des pointeurs du circuit Courteau par deux fois devant Peter Abbandonato, des Huskies de Rouyn-Noranda, mais ce dernier a connu une troisième période du tonnerre à Boisbriand pour conserver son emprise au sommet des marqueurs au terme du programme.

Lafrenière a ouvert la marque à l’aide d’un tir des poignets dans la lucarne après avoir mystifié la défensive shawiniganaise au premier vingt avant de réussir le but assommoir en milieu de troisième tiers en déjouant habilement le gardien Antoine Coulombe. De l’autre côté, Colten Ellis ne s’est pas laissé déconcentrer par le froid, repoussant 19 tirs pour signer un troisième jeu blanc.

«Je suis revenu en enfance, un gamin! C’est la même chose que les gars, je suis allé les rejoindre au niveau de l’âge. C’était féérique. C’est l’essence même de notre sport et c’est le fun de renouer avec ça.

«J’ai bien aimé comment les gars ont ajusté leur game. On est une équipe qui aime contrôler la rondelle et faire beaucoup de jeux. Ce soir, on a utilisé plus les rampes et j’ai beaucoup aimé l’intelligence des gars», a souligné le pilote de l’Océanic, Serge Beausoleil.

Le gardien des Cataractes, Antoine Coulombe, sa tuque sur la tête, tente de suivre l’action entouré de Zackary Daneau (93) et Jimmy Huntington (23).

Photo Agence QMI, Andréanne Lemire

Météo changeante

La météo en yo-yo des derniers jours a donné quelques maux de tête au directeur des opérations hockey de la LHJMQ, Pierre Leduc, qui veille à ce que les conditions soient les plus optimales possible pour les joueurs malgré les intempéries.

«La température n’aide pas. Il y a eu des ajustements à faire, notamment au niveau des portes. Le chaud, le froid, ça n’a pas aidé. Les portes étaient correctes à un moment donné, et trois-quatre heures plus tard, il a fallu varloper les portes pour qu’elles ouvrent et ferment comme il faut. Ce sera encore des ajustements demain [aujourd’hui] parce que la température va être plus froide en début de journée», a-t-il résumé en fin de période médiane sur le bord de la glace.

«C’était froid, très froid! C’est magique pareil, c’est une soirée dont les gars vont se souvenir pour toujours. C’est mémorable. Je suis déçu du résultat, mais content de l’effort des joueurs. Il fallait se garder actif derrière le banc, les joueurs étaient debout, les joueurs bougeaient, le personnel aussi», a avoué l’entraîneur-chef des Cats, Daniel Renaud, frigorifié.

Les bourrasques ont surpris à quelques reprises le joueur vedette de l’Océanic, qui a vanté la qualité de la surface glacée.

«La qualité était bonne. Je pense qu’il y avait de petits défauts, mais c’est normal et les gens ici ont fait un bon travail pour mettre une patinoire sur pied. Des fois, il y avait de bons coups de vent. Il faisait assez froid, mais on était bien habillés», a mentionné le numéro 11 qui a célébré à la manière de Jaromir Jagr en saluant la foule sur sa deuxième réussite.

La rondelle a même éclaté en morceaux en heurtant la baie vitrée sur l’un des derniers jeux du deuxième engagement alors que la température poursuivait sa chute amorcée depuis la mise en jeu initiale. Le début de la troisième a été retardé en raison de pépins mécaniques à la surfaceuse provoqués par les caprices de mère Nature. En fin de rencontre, le refroidissement éolien s’établissait à -20 °C.

Programme chargé

Le gardien des Cataractes, Antoine Coulombe, portait fièrement la tuque aux couleurs de son équipe sur son masque. Son vis-à-vis Colten Ellis a pour sa part préféré ne pas déroger à ses habitudes, tout comme le confrère Mikaël Lalancette de TVA Sports... Le mercure indiquait -7 °C lorsque la rencontre s’est amorcée... L’artiste peintre Éric Sévigny a dévoilé la peinture officielle des 50 ans sur laquelle figurent cinq joueurs illustrant l’ensemble des décennies d’existence de la Ligue, soit Guy Lafleur en avant-plan, Mario Lemieux, Jean-Sébastien Giguère, Sidney Crosby et Samuel Girard... Les anciens joueurs des Cataractes et personnalités de TVA Sports, Dave Morissette et Patrick Lalime, ont été chaudement applaudis durant les cérémonies protocolaires... Le deuxième épisode de cette Classique hivernale débutera à 15 h, samedi, entre les Cataractes et les Remparts de Québec de Patrick Roy...

De bons souvenirs pour Daniel Renaud

L’entraîneur-chef des Cataractes, Daniel Renaud, était bien placé pour raconter à ses joueurs l’expérience inoubliable qu’ils vont vivre tout au long de la fin de semaine.

C’est que Renaud prenait place derrière le banc des Remparts à titre d’adjoint à Philippe Boucher en 2015 lors de la première édition de l’événement à ciel ouvert. La troupe de Québec l’avait alors emporté 3 à 2 en tirs de barrage devant plus de 7000 personnes survoltées au stade de Saint-Tite.

« L’ambiance était exceptionnelle et contrairement aux stades de baseball, les gens sont assis sur la glace. Ça rend la chose magique. Cela dit, on a abordé la qualité de la glace et on ne s’attend pas à une exécution parfaite. En partant, l’équipe qui jouera le plus simple possible va se donner une meilleure chance de gagner », disait Renaud avant le lancement des festivités.

Chandail ou veste ?

Question que ses joueurs s’imprègnent plus que jamais du rendez-vous, les Cataractes se sont exercés sur la glace temporaire mercredi soir et jeudi après-midi. À la fin de ces entraînements, les joueurs ont troqué leurs bâtons pour leurs cellulaires pour s’assurer d’immortaliser le moment et d’inonder la planète numérique.

« On a parlé de l’importance de vivre le moment et ils le vivent à 100 %. Ça va peut-être arriver une fois dans leur vie », a souligné Renaud, qui prévoyait utiliser chacun de ses 25 joueurs dans au moins un des deux matchs.

Adepte de sorties à la patinoire de quartier dans sa jeunesse, Renaud n’enfilait jamais ses patins sans son fameux chandail du Canadien lorsqu’il s’amusait à incarner ses idoles de jeunesse. Pas question d’aller jouer au hockey avec un simple manteau d’hiver sur le dos !

« J’y allais tout le temps plus jeune. Je restais drette en face de l’école et la patinoire était dans la cour d’école. J’y allais tous les jours, surtout pendant les fameuses vacances de Noël. Je me rappelle que j’avais mes chandails du Canadien, j’ai vu des photos récemment ! » a badiné le pilote de 36 ans.

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