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Un casse-tête intact - Le Journal de Montréal

NEW YORK | Il y avait un discours unanime dans le vestiaire de l’équipe adverse au Madison Square Garden. À quelques heures d’un match contre les Rangers, mercredi, les joueurs du Lightning de Tampa Bay se réjouissaient de constater que l’image de cette équipe restait exactement la même après la date limite des transactions.

À sa première expérience dans le siège de directeur général en cette période critique de l’année, Julien BriseBois a choisi la stratégie du silence. Il n’a conclu aucune transaction dans l’espoir d’améliorer son équipe ou même d’ajouter un peu de profondeur, un concept à la mode en février.

Déjà 100 points

BriseBois a gardé la même recette qui fait du Lightning la meilleure équipe de la LNH depuis le début de l’année. Sa stratégie reste facilement défendable. Avant même le début de mars, le Lightning a déjà atteint le plateau des 100 points. Nikita Kucherov a aussi atteint le chiffre magique des 100 points. Brayden Point et Steven Stamkos ont plus de 75 points. Et l’avantage numérique tonne à près de 30 %.

« On a du talent, mais aussi énormément de profondeur au sein de l’équipe, a rappelé l’ailier Alex Killorn. C’est encore mieux que dans le passé. Je dirais que c’est la meilleure équipe du Lightning depuis mes débuts à Tampa en 2012-2013. »

« Julien (BriseBois) a vraiment confiance en cette équipe, mais aussi au développement de l’organisation, a renchéri l’ailier Yanni Gourde. Steve (Yzerman) et Julien ont toujours bien travaillé pour repêcher de bons joueurs et s’assurer de bien les encadrer afin de les mener vers la LNH. Benoît Groulx fait aussi tout un boulot à Syracuse. Nous entrons dans un moule, nous entrons dans le système du Lightning et ça part dès la Ligue américaine avec le Crunch (de Syracuse). »

Jon Cooper a offert une analyse bien personnelle pour juger de l’équilibre à atteindre entre le désir de stabilité ou ajouter un ou deux éléments à la date limite des transactions.

« Il y a une chose à comprendre, a-t-il répliqué avant d’y aller d’une longue réponse. Je ne sais pas combien d’équipes ont conclu des transactions à la date limite. Mais je sais une chose, une seule équipe gagnera la Coupe Stanley. Nous dirons que plusieurs équipes ont fait des gaffes avec certaines transactions puisqu’elles n’ont pas gagné. »

« Il faut aussi une vision à long terme. L’an dernier, nous avons bougé. Nous avons réalisé une grosse transaction, mais c’était pour plus qu’un an. Oui, Ryan McDonagh et J.T. Miller ont bien joué l’an dernier en séries même si nous n’avons pas gagné. Mais je considère qu’ils nous aident encore plus cette année.

« C’est aussi facile d’analyser des transactions à la date limite. On peut dire que nous aurions pu acquérir tel joueur pour un choix de troisième tour. Mais parfois, un choix de troisième tour devient un Brayden Point. Ce groupe a grandi ensemble depuis plusieurs mois. Parfois la meilleure décision, c’est de ne pas bouger. Nous aurons notre réponse en juin. »

L’impact de McDonagh

À l’image de Cooper, le capitaine Steven Stamkos a insisté sur les décisions de février 2018 pour expliquer la position de son équipe un an plus tard.

« Les gens oublient que l’impact d’une transaction ne se fait pas toujours à court terme, a mentionné Stamkos. McDonagh et Miller ont maintenant joué une année complète avec le Lightning. Ils ont eu le temps de s’adapter à leur nouvelle vie à Tampa, tout comme leur famille. Nous voyons les résultats aujourd’hui. Mac (McDonagh) est une immense pièce de notre casse-tête cette saison. Dans un sens, nous restons sur la vague de notre transaction de l’an dernier.

« Nous croyons en nous, a-t-il poursuivi. Nous connaissons du succès, mais nous en voulons toujours plus. Même si Julien (BriseBois) avait choisi d’ajouter une pièce ou deux, ça n’aurait pas changé la dynamique de cette chambre. Nous aurions gardé le même noyau et le même groupe de meneurs. »

La pièce que BriseBois a possiblement regardée portait les couleurs des Flyers de Philadelphie.

« Il n’y avait pas trop de rumeurs avec notre équipe, mais j’avais entendu des murmures pour l’acquisition de Wayne Simmonds, a confié Killorn. Il n’y a finalement rien eu. On est content. Il y a une chimie spéciale au sein de l’équipe. »

Après avoir disputé deux matchs en 24 heures, le Canadien a eu congé mercredi. Il s’entraînera aujourd’hui à Newark en prévision de la rencontre de vendredi contre les Rangers.

 

En bonne compagnie

Si le Lightning garde le même rythme, la bande à Stamkos et Kucherov terminera l’année avec 130 points. Les « Bolts » ont obtenu 100 points en seulement 63 matchs, devenant l’équipe la plus rapide à atteindre ce chiffre depuis le Canadien de 1976-1977 (62 matchs) et de 1977-1978 (62 matchs), et les Bruins de 1971-1972 (63 matchs). Le CH a gravé son nom sur la coupe Stanley en 1977 et 1978 et les Bruins ont fait de même en 1972. Un signe du destin pour le Lightning ?

« Quand j’entends notre équipe dans la même conversation que le Canadien de 1977 et 1978 et des Bruins de 1972, ça me fait plaisir, a dit Jon Cooper. C’est assez cool merci ! Mais nous n’avons pas terminé notre travail. Nous désirons rester une équipe constante jusqu’à la fin de l’année. »

 

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