MONTRÉAL – 29 septembre 2018. L’Impact, qui s’accroche au sixième et dernier rang donnant accès aux séries dans l’Association Est, se rend à Washington pour affronter l’une des équipes de l’heure en MLS. D.C. United traîne peut-être de la patte au classement, mais l’arrivée de Wayne Rooney à la mi-saison l’a métamorphosé en un dangereux prétendant dans le dernier droit du calendrier.
L’Impact, fort d’une récolte de sept points dans ses trois matchs précédents, arrive dans la capitale américaine gonflé à bloc. Il en ressort soufflé par une humiliante défaite de 5-0 qui fera, au final, la différence au fil d’arrivée de la course aux éliminatoires.
« J’adorerais leur infliger une défaite de 5-0 sur notre terrain, a reconnu Daniel Lovitz lorsqu’on lui a rafraîchi la mémoire sur ce fiasco à la veille de la visite de D.C. United au Stade Saputo. Je crois qu’on leur doit bien ça. »
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Près d’un an après le carnage, le contexte n’est pas tout à fait le même. L’Impact possède toujours le dernier billet donnant accès aux séries, mais il se trouve aujourd’hui en position de poursuite. Il accuse un retard de deux points sur D.C. United, qui protège quant à lui de peine et de misère le cinquième rang dans l’Est. La troupe de Ben Olsen n’est plus l’équipe de l’heure de la MLS, bien au contraire : elle n’a signé qu’une victoire à ses sept derniers matchs.
Et cette fois, l’Impact n’aura pas Rooney dans les pattes. Le striker anglais, qui avait marqué deux buts dans le massacre de l’an dernier, ratera la rencontre pour purger le deuxième et dernier match d’une suspension que lui a imposée la ligue pour un violent coup de coude qu’il a asséné au visage d’un rival des Red Bulls de New York le 21 août.
Rooney, c’est 23 buts en 45 matchs depuis qu’il s’est joint à la MLS. Sans lui, D.C. United n’a marqué que trois buts et a livré une fiche de 1-2-1 en quatre matchs cette saison.
« C’est le match le plus important de notre saison et l’opportunité est belle de les affronter alors qu’ils sont privés de quelques éléments importants, a candidement reconnu Lovitz. La dynamique au sein de leur équipe n’est pas exactement la même qu’à l’époque où ils écrasaient tout sur leur passage. Les choses ont changé. »
À l’instar de ses prochains rivaux, l’Impact est en quête de confiance et de stabilité. Un pas dans cette direction a été franchi mercredi alors qu’il a disposé des Whitecaps de Vancouver par la marque de 2-1, mettant ainsi fin à une séquence de quatre matchs sans victoire. Ce modeste progrès aura toutefois peu de valeur s’il n’est pas validé par un autre résultat positif.
Un facteur à considérer dans cette quête de continuité : l’Impact en sera à un troisième match en huit jours samedi. Son adversaire aura quant à lui eu le luxe de compter sur une semaine complète de préparation.
« J’ai été comblé par les trois points que nous avons récoltés [mercredi], mais aussi par l’attitude et la mentalité que nous avons affichées, s’est réjoui l’entraîneur-chef Wilmer Cabrera. Nous avons fait des erreurs dans le cours du match, ils n’ont pu en profiter. Ensuite c’est nous qui aurions pu marquer deux ou trois buts de plus. Ça fait partie du jeu. »
« Je crois que c’est à nous d’être l’agresseur, aborde Lovitz. Il faut faire confiance aux leçons qu’on a apprises jusqu’ici et bâtir sur le positif qu’on peut ressortir du match de mercredi. Il nous reste 90 minutes à jouer avant de profiter d’une pause d’une semaine. Il n’y a aucune raison de ne pas tout donner et tenter de marquer autant de buts que possible. »
Cabrera, qui demeure privé des services d’Ignacio Piatti, aura des décisions importantes à prendre dans la composition de son alignement. L’Impact a annoncé la mise sous contrat du défenseur central Rod Fanni en début de semaine et avec l’état de sa charnière centrale, l’entraîneur-chef pourrait être tenté de précipiter l’insertion du vétéran français dans son groupe.
Le coach a aussi démenti vendredi les rumeurs voulant que la saison de Victor Cabrera était menacée par la blessure au coude qui lui a fait rater les six dernières semaines. L’Argentin devait faire l’objet d’un suivi médical cette semaine. Peu importe la nature des nouvelles qu’il a reçues, il serait étonnant de le revoir en action avant qu’il ait repris l’entraînement avec ses coéquipiers.
Parmi les joueurs qui ont été écartés du XI partant lors du match contre Vancouver, Jorge Corrales, Zachary Brault-Guillard, Shamit Shome et Ballou Tabla apparaissent comme des candidats susceptibles d’obtenir des responsabilités accrues en fin de semaine.
Une victoire de l’Impact combinée à une défaite du Revolution de la Nouvelle-Angleterre contre Toronto FC permettrait à la formation montréalaise de se hisser au cinquième rang dans l’Est. À l’heure actuelle, seulement quatre points séparent les détenteurs de la quatrième place des occupants de la huitième place.
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