Pour le match le plus important de la saison, le Rouge et Or de l’Université Laval pourra compter sur le retour au jeu de six joueurs de premier plan.
Les receveurs Jonathan Breton-Robert, Vincent Forbes-Mombleau et Mathieu Robitaille; le porteur de ballon Alexis Côté, le bloqueur Nicolas Thibodeau et le secondeur Alec Poirier seront en uniforme samedi après-midi au PEPS à l’occasion de la Coupe Dunsmore face aux Carabins de l’Université de Montréal.
Les deux grands rivaux croiseront le fer pour une 7e année consécutive dans la rencontre ultime du RSEQ, et cinq des six derniers duels se sont soldés par un écart de trois points et moins. « C’est un luxe que Jonathan et Vincent soient en mesure de revenir au jeu, a mentionné l’entraîneur-chef Glen Constantin. Ce sont deux des meilleurs receveurs du RSEQ. Ce n’est pas un retour forcé. Ils sont prêts. C’est une fleur pour notre équipe médicale et de préparation physique. Ils sont en santé, mais aussi dans une forme physique de la mi-saison. »
« Je suis content de miser sur tout notre monde, mais ça ne changera pas notre façon d’attaquer, de renchérir le coordonnateur offensif Justin Éthier. Pendant leur absence, on a bien exécuté, et il s’agira de nouveau de la clé. Antoine (Dansereau-Leclerc) aura encore un rôle important, lui qui a très bien fait en l’absence de Jonathan. Ce dernier comprend bien ce qu’on fait et c’est un joueur polyvalent. »
Quart mobile
La défensive du Rouge et Or devra composer avec Frédéric Paquette-Perrault, un quart-arrière très mobile, et le porteur de ballon Ryth-Jean Giraud, qui a dominé le RSEQ cette année, mais qui a raté le dernier match. « On pense que Ryth-Jean sera de retour et on veut affronter la meilleure édition des Carabins, a souligné Constantin. C’est un bon défi de ralentir ces deux joueurs. Les receveurs Kevin Kaya et Carl Chabot sont très bons, mais une grosse partie de leur offensive réside dans la mobilité de leur quart-arrière. Il faudra être plus aux aguets. »
Joueur par excellence de la dernière Coupe Dunsmore, Adam Auclair sera très sollicité pour freiner les courses de Paquette-Perrault. « Je ne serai pas le seul à devoir contribuer, mais il s’agira d’une partie de mes responsabilités, a expliqué le secondeur hybride. Quand tu tiens tes couvertures, un quart-arrière mobile peut te faire mal, mais nous avons un plan. Ils ont gagné 99 verges au sol lors du dernier match contre nous (dont 64 par Paquette-Perrault), et on veut limiter ça. On va jouer dans des conditions spéciales (froid et neige) comme l’an dernier, et ça va être un autre match spécial ».
Grosse rivalité
Les deux entraîneurs-chefs n’auront pas à motiver leurs troupes. « C’est la plus grosse rivalité au Canada et, toutes proportions gardées, ça ressemble à celle entre Alabama et Auburn. C’est la porte d’entrée du carré d’as national. »
Pour la troisième fois de son histoire, après 2005 avec Benoît Groulx et 2014 avec Hugo Richard, le Rouge et Or misera sur un quart-arrière recrue pour disputer la Coupe Dunsmore. « J’entrevois que Montréal va mettre plus de pression avec différentes combinaisons, ce qui peut être un bon casse-tête pour un quart-arrière, mais il est bien préparé, a souligné Constantin. Il n’y a pas grand front que Carl (Brennan) n’a pas vu. Thomas est dans sa bulle cette semaine, et on ne lui demande pas de gagner le match à lui seul. On veut qu’il protège le ballon et gère le match. »
Mission : déranger Thomas Bolduc
Les Carabins de l’Université de Montréal souhaitent compliquer la vie du quart-arrière Thomas Bolduc davantage que lors du dernier match entre les deux équipes, qui s’était soldé par une défaite de 16-3.
« C’est un bon jeune quart-arrière qui a progressé, et on le respecte. Mais ça va le déranger, c’est certain, si nous sommes dans sa face un peu, a raconté l’ailier défensif Benoît Marion. On peut faire pas mal mieux que lors du dernier match. Ça va être un bon test pour les deux équipes dans les tranchées. Notre marque de commerce en défensive est de bien jouer ensemble et d’être unis. »
De son côté, Brian Harelimana souhaite que les Carabins soient plus pingres en situation de premier essai. « On doit faire ce qu’on fait de mieux, soit d’arrêter la course en 1er essai et de jouer du bon football en 2e essai, a résumé le secondeur étoile. On sera en bonne position si on les arrête au sol. Nous sommes une défensive mature, et on joue notre meilleur football en 2e essai et long. Si on atteint cet objectif, leur quart-arrière va devoir prendre plus de décisions et prendre des risques en ouvrant plus le cahier de jeux. Lors du dernier match, Laval a couru 24 fois, ce qui est beaucoup. »
Cocktail différent
Danny Maciocia estime qu’il n’est pas possible de répéter le même plan de match que dans la victoire de 23-18 au CEPSUM en début de saison et d’espérer les mêmes résultats. « On ne peut pas faire une photocopie du plan de match et espérer connaître du succès, a résumé le pilote des Bleus. À Montréal, on avait mis une tonne de pression, mais Laval s’est préparé à défendre ces fronts. On doit préparer un cocktail différent. On va mettre de la pression, mais on doit aussi faire autre chose. »
En offensive, Maciocia ne veut pas revivre le scénario du dernier match. « Je n’avais jamais vu ça, se retrouver aussi souvent dans des situations de 2e essai et huit ou plus. On doit éviter ça à tout prix. On avait accordé sept sacs, et cette situation m’inquiète. On doit présenter plusieurs formations et mieux identifier les joueurs qui arrivent de l’extérieur. Le demi défensif Maxym Lavallée avait réussi trois sacs. On a parlé de la situation en détail en début de semaine. On ne peut pas penser gagner en accordant sept sacs. »
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