TORONTO | Près de 20 ans après avoir disputé son dernier match dans la Ligue nationale, Guy Carbonneau a fait son entrée au Panthéon du hockey, hier soir.
La fin de son discours témoignait du grand bonheur qu’il ressentait.
« La beauté de cette soirée, c’est que lorsque l’on me demandera dorénavant dans la rue si je fais du Temple de la renommée, je pourrai répondre : “oui !” »
La salle a bien rigolé.
Souhait légitime
Comme tout athlète décoré de cette distinction, Carbonneau ne jouait pas au hockey dans sa jeunesse en pensant qu’un tel honneur lui échouerait un jour.
Tout ce qu’il voulait, c’était de vivre sa passion à fond et d’avoir la chance de jouer avec les meilleurs dans la plus grand ligue de hockey qui soit.
L’amour pour son sport, sa détermination et sa force de caractère l’ont mené sur la plus haute marche du podium.
Mais depuis la fin de sa carrière, il espérait être admis au Panthéon. Il ne le criait sur les toits, mais son vœu était légitime.
Certains diront que le Panthéon du hockey est fait pour les grands noms qui ont marqué ce sport. Or, en jouant dans l’ombre des grands, il a été le meilleur attaquant à caractère défensif de son époque.
Les trois conquêtes du trophée Frank-Selke en sont la plus belle preuve.
Un discours à son image
L’homme qu’on a vu sur la scène hier soir a été à l’égal du joueur qu’il était. Carbonneau a prononcé son discours avec aplomb.
La cérémonie a commencé sur une belle note alors que Bob Gainey, son mentor sur la glace, lui a remis une copie de sa plaque exposée dans le grand hall du Temple.
Sa femme, « le roc de la famille »
Il a eu une pensée pour presque tous les entraîneurs sous lesquels il a évolué dans la Ligue nationale, de Bob Berry à Ken Hitchcock en passant par Jacques Lemaire, Jean Perron, Pat Burns et Jacques Demers.
Il a passé vite sur Mike Keenan, qui l’a dirigé à sa seule saison avec les Blues de Saint Louis. Il n’était pas le premier à faire ça.
Il a remercié Jacques Lemaire d’avoir fait de lui le joueur qu’il a été. Il a souligné les grandes qualités humaines de Jacques Demers, qui regardait probablement la cérémonie de sa chambre d’hôpital.
Enfin, il a eu une attention touchante pour son épouse Line, de qui il a dit : « Je ne t’ai jamais assez donné de mérite et je m’en excuse. Tu as été le roc de la famille. Tu as connu une brillante carrière dans le monde des affaires. Merci ! »
Maintenant âgé de 59 ans, Guy Carbonneau a disputé 18 saisons complètes dans la Ligue nationale, dont 12 avec le Canadien.
Il a également évolué avec les Blues de St. Louis et les Stars de Dallas.
Il a remporté la coupe Stanley deux fois avec le Bleu-Blanc-Rouge (1986 et 1993) et une fois avec les Stars (1999).
Même s’il était reconnu avant tout pour ses qualités défensives, il a amassé 260 buts et 403 mentions d’aide pour 663 points en 1318 rencontres.
Outre l’ex-joueur du Tricolore, Hayley Wickenheiser, Sergei Zubov, Vaclav Nedomansky, Jim Rutherford et Jerry York ont également été admis au Temple de la renommée hier.
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