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Des brèches à colmater Yvon Pedneault - Le Journal de Montréal

A-t-on résolu le problème devant le filet ?

Possiblement.

Un match ne fait pas une carrière et, évidemment, on va se garder une petite gêne, mais Cayden Primeau a démontré qu’il avait les ressources pour évoluer dans la Ligue nationale.

Jeudi soir, à son premier match, il avait la très lourde tâche d’affronter l’une des attaques les plus spectaculaires de la ligue. Nathan MacKinnon et l’Avalanche du Colorado ont de quoi énerver un gardien. Ils marquent des buts de bien des façons.

Contre le Canadien, deux des trois buts ont été inscrits après que le porteur du disque eut débordé des défenseurs comme Shea Weber et Jeff Petry.

J’ai d’ailleurs été surpris de la réaction de Claude Julien qui, en point de presse, souligna que le jeune gardien avait éprouvé des difficultés sur les deux premiers buts, mais qu’il s’était rapidement ressaisi pour finalement connaître un bon match dans l’ensemble.

Long et épuisant parcours

L’important et ce qu’on doit surtout retenir, avec un écart de 3-0, il n’a pas permis à l’Avalanche le but qui aurait sorti le Canadien de la rencontre. Au contraire. Il a retrouvé ses points de repère, il a joué avec assurance, de sorte que ses coéquipiers ont pu réduire l’écart à un seul but.

Pour les décideurs du Tricolore, la question du gardien auxiliaire ne viendra pas animer les discussions, du moins pour un certain temps.

Par contre, on ne pourra pas embarquer sur le long et épuisant parcours de la deuxième moitié de saison avec une brigade défensive qui oblige l’entraîneur à utiliser Ben Chiarot 28 minutes par match. Sans rien enlever au défenseur acquis des Jets de Winnipeg, très peu de défenseurs peuvent jouer aussi souvent, et Chiarot lui-même n’appartient pas à la catégorie des surdoués.

Pouvaient-ils répéter ?

Et ce qu’on craignait en début de saison est en train de se confirmer. La fiche de l’an dernier, 96 points au total, s’expliquait par une situation pour le moins inusitée. Quelques joueurs avaient connu la meilleure saison de leur carrière.

Ce n’est sûrement pas le cas de Max Domi. D’accord, c’était bien jeudi, donnons-lui crédit. Mais, il faut qu’il pousse encore plus fort dans son cas.

C’est justement dans un contexte comme celui que l’on retrouve chez le Canadien qu’un joueur ayant accumulé 72 points l’an dernier doit se manifester. C’est dans l’adversité, alors que son équipe compose avec une liste des blessés qui s’allonge chaque semaine, qu’il doit faire la différence. Peut-il accepter de telles responsabilités ?

Certains affirment que Domi n’est pas très heureux parce que Marc Bergevin n’a toujours pas fait une offre concrète à ses conseillers, mais Domi devrait s’interroger à savoir : que fait-il pour convaincre son patron d’engager des négociations avant terme ?

Présentement, le directeur général n’a aucune raison de précipiter les choses. Au contraire. Domi sera joueur autonome avec restriction, l’été prochain. Donc, les options ne manquent pas pour la partie patronale. Et, qui sait, il peut toujours servir la cause de Bergevin dans ses nombreuses discussions avec ses homologues ?

Des solutions de rechange

Entre-temps peut-on trouver du renfort en attaque à ce stade-ci de la saison ?

C’est toujours possible bien que les autres formations préfèrent tendre l’oreille, écouter attentivement les offres, et ensuite prendre le temps de peser le pour et le contre.

Pour l’instant, le Canadien doit s’en remettre à ses réservistes et à sa banque de jeunes joueurs que l’on dit toujours bien garnie. Pourtant, avec la perte de Jesperi Kotkaniemi, il ne reste plus que Cale Fleury et Nick Suzuki.

Va-t-on éventuellement ramener Ryan Poehling et lui offrir l’occasion d’évoluer au centre, possiblement entre Arturri Lehkonen et Joel Armia ? Il a raté l’audition du mois de novembre, tout le monde en convient, mais évoluer moins de dix minutes par match a largement amenuisé les chances du jeune homme de bien remplir le rôle qu’on aurait pu lui confier. Mais, au fait, avait-on un rôle précis à lui attribuer ?

On a maintenant une chance de l’utiliser au centre pendant une certaine période. Peut-on lui fournir une deuxième opportunité ?

MacKinnon : gagner avant tout

Ainsi donc, Nathan MacKinnon se dit parfaitement heureux dans son rôle de joueur de concession de l’Avalanche du Colorado, alors que ceux qui possèdent le même statut dans certaines équipes, gagnent le double de son salaire.

Il ajoute même qu’il est prêt à sacrifier des dollars pour que l’Avalanche puisse réunir la meilleure équipe, celle qui lui permettra de gagner la coupe Stanley.

Une observation intéressante dans un milieu où on n’hésitera pas à faire la grève pour obtenir un contrat que lui suggère le marché.

Cependant, il faut bien faire la nuance. Quand prendra fin le contrat de MacKinnon, dans trois ans et demi, peut-être que le plafond salarial atteindra 90 millions. MacKinnon, sans hypothéquer le budget de l’équipe, pourra alors toucher 14 M$ par saison, peut-être même 15 M$.

Le prix pour Hall

C’était à prévoir. Au cours des prochaines semaines, le nom de Taylor Hall alimentera les rumeurs. On se demande quelle équipe pourrait accueillir le joueur des Devils du New Jersey, sans aucun souci pour le plafond salarial.

On avance les Coyotes de l’Arizona. On ne rigole pas ici. Au classement de la division pacifique, hier matin, les Coyotes occupaient le premier rang devant les Oilers d’Edmonton. Le nouveau propriétaire des Coyotes entretient de grandes ambitions dit-on. Hall pourrait certainement ajouter du lustre à l’attaque de cette équipe.

Il y a aussi le Colorado. Joe Sakic a près de 10 M$ dans les coffres pour le transfert de joueurs. Et l’Avalanche est sûrement l’une des trois meilleures formations de l’Association de l’Ouest.

Son acquisition permettra à l’équipe d’aspirer à la grande finale de la coupe Stanley.

Et le prix à payer ? Ray Shero, disait-on à New York cette semaine, n’a établi aucun prix de base. Vous faites une offre... et on verra.

Marc Bergevin a-t-il mené sa petite enquête ?

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