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Hockey Les Flyers égalent un record - Le Journal de Montréal

En s’avançant en territoire ennemi, déculottant au passage Max Domi et déjouant Keith Kinkaid sur une superbe pièce de jeu, Ivan Provorov a permis aux Flyers d’égaler un record de franchise en novembre vieux de 29 ans. L’équipe connaît également son meilleur début de saison depuis la campagne 2011-2012. 

La formation de la Pennsylvanie a enregistré un 24e point en novembre avec cette victoire in extremis en prolongation, alors qu’elle disputait un quatrième match en moins de six jours.  

Si l’on avait dit à Alain Vigneault avant le match, fraîchement débarqué de Detroit dans la nuit, qu’il repartirait avec deux points en poche, il aurait souri et les aurait pris illico. Ronronnant sur les vapeurs d’essence dans cette semaine occupée, ses hommes ont puisé dans leur réserve d’énergie.  

« Nous avons trouvé le moyen de remporter une grosse victoire après avoir accordé un mauvais but très tôt dans le match », a signifié l’entraîneur-chef québécois qui a vu Joel Armia passer un sapin à Brian Elliott dès la 19e seconde.  

« Brian est un compétiteur, a-t-il enchaîné. Nous avons travaillé avec acharnement, spécialement en fin de deuxième période quand nos unités en infériorité numérique n’étaient pas très bonnes, a-t-il ajouté, alors que son gardien a multiplié les arrêts importants sur la séquence. Nous nous sommes rendus en prolongation et nous avons gagné avec un but spectaculaire de Provorov. 

«Venir ici dans cette situation et trouver le moyen de l’emporter, c’est très positif. » 

38 arrêts 

Dans un coin du vestiaire, Elliott a souligné qu’il n’aurait jamais dû flancher sur le tir d’Armia. « Le reste du match, j’ai voulu me racheter. Je crois que nous avons tous fait du bon boulot », a-t-il indiqué alors que ses Flyers sont revenus deux fois de l’arrière.  

« Il n’y a pas de frustration. Tout le monde a le cœur à la bonne place. Nous avons tous le même objectif. Ça fonctionne. »  

C’était la 10e victoire des Flyers, la quatrième en surtemps, en novembre. Ils ont également échappé quatre matchs en pareilles circonstances.  

Dans un milieu compétitif où tout peut faire la différence, Vigneault se contente d’amasser les points importants au classement.  

Provorov le magicien 

C’était la première fois que Provorov trouvait le fond du filet en prolongation. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas raté son tour de magie. La séquence se retrouvera certainement dans les jeux de la semaine, alors que le défenseur russe sera applaudi et Max Domi critiqué. L’attaquant du Tricolore a vraiment mal paru devant son adversaire.  

En une fraction de seconde, Provorov a analysé le jeu. 

« J’ai trouvé mon chemin vers le gardien. Domi, un attaquant, patinait vers l’arrière. J’avais du temps et de l’espace pour prendre de la vitesse. Je pouvais essayer mon jeu », a expliqué celui qui a passé la rondelle entre ses patins pour déjouer Domi. 

« On grandit en regardant des gars essayer ces jeux spectaculaires pour les essayer un jour. Je voulais l’essayer et j’ai réussi. Tant mieux. »  

C’était la première fois qu’il tentait le coup dans la LNH. Selon Vigneault, avec la confiance qu’affiche son arrière, il ne serait pas surprenant de le revoir essayer un jour ou l’autre. 

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