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Réjean Tremblay Simon Kean revient de loin - Le Journal de Montréal

Le combat ne fut pas aussi spectaculaire qu’espéré. Mais il faut comprendre qu’un des deux boxeurs jouait sa carrière.  

On a senti pendant tout l’affrontement à quel point Simon Kean était tendu et stressé. D’habitude, le « Grizzly » a besoin d’une couple de rounds pour chasser la nervosité. Mais depuis son knock-out aux mains de Dillon Carman, on n’a jamais senti Kean aussi confiant qu’à ses débuts dans le ring. 

Hier soir, Kean a imité Anthony Joshua. Il n’est pas devenu champion du monde, mais il s’est calé derrière un long jab et a géré la distance du combat. 

On a toujours senti que Kean était encore hanté par les coups subis contre Carman. Mais dans les deux ou trois derniers rounds, après qu’il eut reçu quelques bons coups de Liakhovich, on aurait dit que Kean reprenait confiance.  

Au 10e round, quand il en en eu la chance, il a passé le knock-out à son adversaire. Faut dire que Siarhei Liakhovich, 43 ans et expérimenté, s’est arrangé pour ne pas se faire blesser.  

Quand même, c’était un test énorme pour Simon Kean, l’homme. La dureté du mental, ça peut sans doute se reconstruire. 

Shawinigan attend sa chance  

Rien ne bat le Centre Bell ou le Centre Vidéotron pour un gala de boxe. Quand la carte soutient l’édifice évidemment. Et samedi soir, c’était justement une de ces grandes soirées magiques.  

Roger Lavergne et Claude Vallée, des Cataractes de Shawinigan, étaient des spectateurs très attentifs assis près d’Alain April et de Guy Carbonneau. Dans les places VIP :« Les gens de Shawinigan ont hâte à notre prochain gala. Je dois en discuter avec Camille Estephan. Nous avons eu tellement de succès que toute la ville et aussi la région en ont profité », soulignait Lavergne. 

Ils étaient les deux spectateurs les plus anxieux et les plus nerveux avant le combat de Simon Kean. Leur gala dépendait beaucoup du résultat. Malgré quelques huées, ils ont eu leur réponse.  

Yves Ulysse... oublier les excuses 

Antonin Décarie, le bras droit de Camille Estephan, était en Californie pour le combat d’Yves Ulysse, jeudi. Il dit qu’Ulysse était encore plus fâché que déçu après sa défaite. 

« Je ne lui ai pas parlé dans un moment plus calme. Il trouvait un million de raisons pour expliquer sa défaite. Mais il va falloir décanter et analyser le tout. On ne peut pas gagner un combat quand l’adversaire lance 1000 coups de poing contre 400. Ulysse aurait lancé 10 coups de plus par round et il aurait probablement soutiré une décision. On était rendu à un combat d’une chance pour un titre mondial. C’est un recul important », de dire Décarie. 

Stéphane Patry : des rumeurs 

De nombreuses rumeurs courent les rues de la ville concernant Stéphane Patry et TKO. La dernière fois que je lui ai parlé, M. Patry disait se remettre d’une sérieuse embolie pulmonaire. Il a repoussé la présentation d’un gala et depuis quelques semaines, personne n’a eu de ses nouvelles.  

 Des personnes sans doute « bien-pensantes » le cherchent ardemment. Elles se disent inquiètes pour la suite des affaires de TKO. 

Joshua et Ruiz : victoire technique 

J’ai suivi avec grand intérêt le combat entre le champion Andy Ruiz et Anthony Joshua présenté en Arabie saoudite. Ce fut une victoire purement technique de Joshua. Il a passé 12 rounds à jabber et à se pousser. C’était la stratégie à appliquer et il l’a fait à la lettre.  

Ça rappelait le combat entre David Lemieux et Billy Joe Saunders. 

Sauf que cette fois, le taureau était mexicain. 

Par ailleurs, on n’a pas remarqué de ring girls en petite tenue. Ça doit être ça la civilisation.  

Le Québec était dignement représenté par Benoît Roussel. Il était un des trois juges appelés à donner le verdict en cas de décision. Il a vu le même combat que le reste de la planète. Domination totale de Joshua. 

Mais c’était pas mal moins excitant que les Mille et une nuits... 

Nancy Audet : le coeur sur la main 

Ma collègue Nancy Audet a vécu une enfance pas tellement facile. Elle s’arrange pour rendre plus belle celle d’enfants pas toujours favorisés par la vie. 

Nancy, entre deux topos de boxe et quelques primeurs, trouve le temps d’être la marraine de la campagne « Soyez la bonne étoile ». La campagne ramasse des fonds pour la fondation Centres jeunesse de Montréal. 

Les sommes d’argent vont servir à faire passer un plus beau Noël à des dizaines de milliers d’enfants qui se retrouvent sous la responsabilité de la DPJ. 

« On va faire plus que d’acheter des cadeaux. On veut que ces enfants soient gâtés eux aussi pour Noël », de dire Nancy. 

Elle n’avait pas beaucoup de temps pour vendre son super projet puisqu’elle avait à faire un direct pour TVA Sports. C’est sûr que c’est moins glamour qu’un gala avec des beaux prix pour le cancer ou les maladies du cœur, mais Nancy n’a besoin que d’un clic. Si vous voulez prendre soin d’un petit de la DPJ le 24 décembre, cliquez sur soyezlabonneetoile.ca.  

La tragédie Adonis Stevenson 

On parle de vie privée. Donc, ça va être très court. Adonis Stevenson a rencontré ses enfants et sa famille cette semaine.  

On connaissait publiquement la situation extrême entre sa conjointe et sa famille qui se sont retrouvées devant un juge ; après, on entre dans la vie privée. 

Mais compte tenu de l’état émotionnel d’Adonis Stevenson qui se bat avec courage pour redevenir un homme adulte, tout ça risque de tourner au tragique. 

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