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Chiefs: le triomphe de toute une équipe - Le Journal de Québec

KANSAS CITY | Il y a bien sûr les exploits de Patrick Mahomes, mais les Chiefs ne se retrouvent pas au Super Bowl seulement en raison du jeu de leur quart-arrière. 

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«Je suis fier de cette équipe pour l’effort démontré dans ce match. L’attitude des joueurs ici, c’est de ne jamais accepter de mourir», a lancé l’entraîneur-chef Andy Reid, après avoir vu les siens combler deux déficits de 10 points en première demie pour ensuite prendre le contrôle du match. 

«Nous croyons tous en Patrick Mahomes dans ces moments-là, mais c’est la même chose pour tout le monde. Nous sommes chanceux de miser sur autant de joueurs qui nous donnent confiance en tant qu’entraîneurs», a ajouté le pilote qui savourera une deuxième présence au Super Bowl après celui avec les Eagles, en 2004. 

«Nous aimons coach Reid», a lancé l’ailier rapproché Travis Kelce. Il est définitivement un élément derrière notre motivation à tout gagner. Nous sommes tous fatigués de voir les médias dire qu’il n’est pas capable de gagner une grosse partie. Vous savez quoi? On vient de cocher une grosse partie dans la liste.» 

«Cette victoire démontre tout le caractère dans cette organisation, du propriétaire au directeur général, à l’entraîneur et aux joueurs dans ce vestiaire. Nous avions la détermination de ne jamais revivre la déception de l’an dernier, devant nos partisans. Je n’ai jamais vu le stade aussi électrique», a-t-il ajouté. 

Mahomes comblé 

Mahomes, quant à lui, était évidemment combler de franchir la dernière étape vers le Super Bowl. 

«C’est incroyable de vivre cet événement à la maison. Nous avons raté notre coup ici l’an passé et nous avons appris. Je suis béni d’être tombé dans une si bonne organisation, avec autant de bons joueurs autour de moi», a-t-il réagi. 

Pour ce qui est de sa course époustouflante pour un touché de 27 verges au deuxième quart, Mahomes a préféré saluer ses coéquipiers. 

«La défensive (des Titans) était forcée de doubler Tyreek (Hill) et Travis (Kelce). Avec des joueurs aussi rapides qui jouent de cette façon et notre ligne offensive qui a maîtrisé la ligne défensive, j’ai décidé de filer. Je me dirigeais vers les lignes de côté, mais je savais qu’il nous restait deux temps d’arrêt donc j’ai coupé vers l’intérieur», a-t-il expliqué. 

De son côté, Laurent Duvernay-Tardif se trouvait aux premières loges sur le jeu, lui qui a franchi la lignes des buts près de son quart-arrière. 

Sur le terrain, Laurent Duvernay-Tardif a immortalisé le moment en compagnie de son agent, Sasha Ghavami, et de sa douce moitié, Florence Dubé-Moreau.

Photo tirée de Twitter

Sur le terrain, Laurent Duvernay-Tardif a immortalisé le moment en compagnie de son agent, Sasha Ghavami, et de sa douce moitié, Florence Dubé-Moreau.

«Ce n’est probablement pas avisé pour un quart-arrière de courir comme ça, mais quand on est en séries, tout le monde en fait un peu plus et laisse tout sur le terrain. J’ai sprinté et croisé la ligne de mêlée en même temps que lui. Je me suis juste dit : ne frappe pas ton quart-arrière trop fort en célébrant!», a-t-il lancé en explosant de rire. 

Le receveur Sammy Watkins, meneur des siens avec sept réceptions et 114 verges, a d’ailleurs souligné l’effort colossal de Duvernay-Tardif et sa bande. 

«C’est tout un travail. Cette victoire, c’est bien plus que moi ou Pat ou Tyreek. Nous avons besoin de cette ligne offensive. Ces gars-là jouent à un autre niveau depuis quelques semaines.» 

La défensive a maîtrisé Derrick Henry 

Après une semaine complète à parler du défi de limiter les dégâts face à Derrick Henry, la défensive des Chiefs peut dire mission accomplie après avoir embouteillé plus souvent qu’autrement le redoutable porteur de ballon. 

Henry avait amassé un total de 1273 verges au sol à ses huit derniers matchs et son jeu a directement été responsable de l’élimination surprise des Patriots et des Ravens lors des deux weekends précédents. 

Face aux Chiefs, classés 26e contre la course, le duel s’annonçait alléchant pour la bête féroce. 

«Ils avaient un excellent plan de match en fonçant au ballon et en jouant de manière très physique. Nous avons raté notre coup. Ils ont tout le mérite et je leur souhaite bonne chance. Ils forment toute une équipe et je leur lève mon chapeau. Ils ont fait du bon travail et ils ne sont pas champions de conférence par hasard», a débité, bon prince, le porteur déchu. 

Henry a été limité à 69 verges, sa plus faible récolte depuis le 3 novembre. 

«Nous n’avons pas eu suffisamment le ballon. Derrick n’a pas eu une longue course, mais il a quand même été efficace. Ça a bien fonctionné en première demie, mais ensuite les Chiefs ont connu quelques longues séquences qui leur ont permis de gruger l’horloge», a analysé l’entraîneur-chef Mike Vrabel. 

La défensive aux aguets 

Dès le début de la rencontre, il semblait évident que la défensive des Chiefs jouait avec attitude à chaque portée de Henry. Plus tôt cette semaine, l’ailier défensif Frank Clark avait causé un certain remous en déclarant sur les ondes de NFL Network que Henry n’était pas si difficile à plaquer. 

«Il fallait une bonne exécution, mais je savais que je pouvais parler en toute confiance cette semaine. Je savais comment nous allions réagir. Je savais à quel point nous avons travaillé sur notre capacité à freiner la course. Nous avons fait le travail», s’est-il réjoui. 

Le secondeur Reggie Ragland a bien connu Derrick Henry lors de leurs années comme coéquipiers à l’Université de l’Alabama. Il s’est dit fier d’avoir pu contrôler ses élans. 

«Nous avons simplement joué au football, de manière disciplinée en respectant nos assignations. Pour nous, c’était du football de la vieille école. Tu frappes le gars devant, toi, tu le tasses du chemin et tu vas faire le plaqué», a-t-il expliqué.

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