Search

Les regards tournés vers Bergevin Marc de Foy - Le Journal de Montréal

Au fond, bon nombre d’entre nous aiment encore le Canadien. Si ce n’était pas le cas, le Centre Bell serait à moitié vide depuis longtemps. Les médias accorderaient moins de pages et de temps d’antenne au Tricolore. On serait indifférents, ce qui est la pire des choses pour tous genres d’entreprises.

Mais parce que c’est le CH et que l’on rêve au jour où il nous fera vibrer, on s’accroche au moindre espoir. À son retour de son fructueux périple dans l’Ouest canadien, on s’est dit qu’il resterait peut-être dans la course aux séries jusqu’en avril.

La réalité nous a rattrapés depuis son voyage dans le sud-est américain. 

Les chances de voir le Canadien dans les séries sont minimes, pour ne pas dire nulles. Pour être optimiste, il faudrait que cette équipe joue au-delà de ses capacités.

Mais voilà, elle donne tout ce qu’elle a. 

Non seulement ça ne suffit pas, mais maintenant que Brendan Gallagher vient de rejoindre Jonathan Drouin, Joel Armia et Paul Byron sur la liste des blessés, l’écart séparant le Canadien des formations le précédant au classement va probablement s’accentuer.

Accent sur la relève

La deuxième moitié de saison, qui s’amorce demain, risque d’être longue. Dans cette éventualité, les directeurs généraux à la recherche de renfort pour le dernier droit de la saison et les séries vont appeler Marc Bergevin pour s’enquérir de ses plans.

Ce serait une bonne nouvelle pour le moment, les espoirs à venir se trouvent à Laval avec Cayden Primeau ainsi qu’au Championnat du monde junior avec Cole Caufield et Alexander Romanov.

Le grand club en compte déjà quatre avec Nick Suzuki, cadeau inestimable obtenu des Golden Knights de Vegas, Jesperi Kotkaniemi, Cale Fleury et
Ryan Poehling.

Grosses décisions à prendre 

Des enjeux importants s’inscriront donc à l’agenda de Bergevin au cours des prochaines semaines. Ou bien il continue de bâtir sur le fly, pour reprendre son expression, ou bien il procède à une refonte en profondeur, comme je l’ai dit il y a un mois.

Vous aviez été nombreux, d’ailleurs, à réagir à cette idée. Vous étiez d’accord dans une grande majorité. 

Par contre, certains des opposants n’y étaient pas allés avec le dos de la main morte, comme l’a si bien dit Jean Perron. Ceux-là m’ont dit que j’étais mûr pour la retraite. Vous allez devoir m’endurer un certain temps encore.

Pour eux, il est inconcevable d’échanger Carey Price et Shea Weber. Le problème est que ces deux joueurs manqueront de temps pour mener le Canadien à la terre promise. 

S’en départir ne serait pas une mince décision, c’est vrai. Mais la question mérite considération. Il faut y penser sérieusement. L’an prochain, il sera peut-être trop tard pour obtenir quelque chose de valable pour l’avenir.

Ça augure bien à Ottawa

Bergevin a raison de dire que rebâtir n’est pas un gage de succès assuré. Il faut du temps et de la patience.

On le voit avec les Oilers d’Edmonton, les Maple Leafs de Toronto et les Sabres de Buffalo. 

Les Coyotes de l’Arizona, les Canucks de Vancouver et les Panthers de la Floride ont encore du chemin à faire.

Les Sénateurs d’Ottawa et les Rangers de New York n’en sont qu’à leur troisième année de reconstruction. Mais ils montrent de belles choses.

Du côté d’Ottawa, Thomas Chabot a fait oublier Erik Karlsson. Brady Tkachuk, tout comme son frère Matthew, chez les Flames de Calgary, a du paternel dans le nez.

Erik Brannstrom, qui a été acquis dans la transaction qui a envoyé Mark Stone à Vegas, se fait attendre. Mais il n’a que 20 ans. 

On dit beaucoup de bien également de Logan Brown, Drake Betherson et Alex Formenton qui font leur apprentissage dans la Ligue américaine. On devrait les voir avec les Sénateurs la saison prochaine, peut-être avant. Brown a déjà disputé près d’une trentaine de matchs avec les Sénateurs.

Il ne faudrait pas que le Canadien se fasse dépasser par eux dans deux ou trois ans.

Souhaits pour la nouvelle décennie

Comme me l’a dit Stéphane Richer un jour, il n’y a pas que le hockey dans la vie. On est tous d’accord là-dessus. C’est vrai qu’il y a des choses beaucoup plus importantes que le sport.

Mais en cette nouvelle décennie, c’est à espérer que nos équipes sportives nous amèneront plus de meilleurs moments qu’au cours des 10 dernières années.

Le dernier championnat remporté par une organisation professionnelle de chez nous remonte à 2010. Cette année-là, les Alouettes avaient remporté la coupe Grey pour une deuxième année consécutive.

Ils ont été tellement pourris de 2015 à 2018 que la famille Wetenhall s’est départie de l’équipe. Pis encore, on ne voit toujours pas le jour où ils auront de nouveaux propriétaires.

Allez l’Impact!

De son côté, l’Impact n’a pris part aux séries que trois fois à ses huit premières saisons dans la MLS. Curieusement, ils sont plus performants en Ligue des champions.

On a hâte de voir comment il va se débrouiller, sous la tutelle de son nouvel entraîneur Thierry Henry, en huitième de finale contre le Deportivo Saprissa, une équipe du Costa Rica, en février.

Quant au Canadien, il n’a pas gagné la coupe Stanley à ce jour au 21e siècle. L’an 2023, dans deux ans donc, marquera le 30e anniversaire de sa conquête de 1993.

Sera-t-il prétendant aux grands honneurs comme on l’anticipe dans les hautes sphères de l’organisation ?

C’est à souhaiter.

On sait depuis longtemps que les dynasties ne sont pratiquement plus possibles dans le sport. Quand la domination des Patriots de la Nouvelle-Angleterre s’arrêtera, on ne reverra probablement pas une autre équipe de la NFL remporter autant de Super Bowl dans une période donnée.

Tout ce qu’on demande à nos équipes, c’est d’être compétitives.

Enfin, espérons que le dossier du retour d’une équipe du baseball majeur à Montréal se concrétisera au cours des prochaines années.

Et pourquoi pas le retour des Nordiques à Québec et la venue d’une formation de la NBA au Centre Bell avec ça ?

On a toujours le droit de rêver.

Let's block ads! (Why?)

https://news.google.com/__i/rss/rd/articles/CBMiTmh0dHBzOi8vd3d3LmpvdXJuYWxkZW1vbnRyZWFsLmNvbS8yMDIwLzAxLzAzL2xlcy1yZWdhcmRzLXRvdXJuZXMtdmVycy1iZXJnZXZpbtIBAA?oc=5

Bagikan Berita Ini

Related Posts :

0 Response to "Les regards tournés vers Bergevin Marc de Foy - Le Journal de Montréal"

Post a Comment

Powered by Blogger.