MIAMI | Plus d’une heure et trente minutes après la victoire des Chiefs, Laurent Duvernay-Tardif peinait à croire que le titre de champion du Super Bowl s’ajoutait à sa longue liste d’accomplissements.
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«C’est le plus beau moment de ma vie, et de loin», a souri le garde, tout sourire en dépit d’une blessure à un mollet subie au deuxième quart.
Portant fièrement son chandail des champions du Super Bowl, Duvernay-Tardif a assuré que le doute n’a jamais gagné son équipe.
«Ça fait je ne sais pas combien de temps que le match est fini et dans ma tête, on dirait qu’il y a 10 minutes on perdait par 20-10, puis tout à coup, trois touchés! On l’a fait quelques fois dans les dernières semaines et ça donnait confiance dans cette situation-là. C’est un sentiment incroyable de gagner ce match.
«Quand un joueur panique dans une équipe, tout le monde se met à paniquer. Mais quand tu mises sur des leaders comme Pat (Mahomes) qui gardent leur calme, de bonnes choses se passent. Ça démontre que nous sommes une équipe résiliente.»
Très ému
À quelques moments lors de son entrevue d’après-match. Duvernay-Tardif a semblé très ému. Il l’a été particulièrement lorsqu’il a évoqué la signification de cette victoire pour l’entraîneur-chef Andy Reid, qui a enfin goûté à un championnat à sa 21e saison comme entraîneur-chef. Il est à la barre des Chiefs depuis 2013.
«Pour coach Reid, c’est incroyable. C’est l’un des meilleurs entraîneurs de la NFL. Pour nous, cette victoire veut dire beaucoup. Pour lui, c’est encore plus gros. Il a définitivement été dans mes pensées quand on a gagné», a souligné Duvernay-Tardif, la voix étranglée, en vantant les ajustements apportés par son pilote et qui ont permis de pallier à un troisième quart difficile pour la ligne offensive submergée.
«On savait qu’on devait donner plus de temps à Pat pour passer. Coach Reid nous a fait passer en mode sans caucus pour changer le tempo. On affrontait la meilleure défensive de la ligue et leur ligne défensive est leur plus grande force. Ça n’a pas été parfait, mais c’était assez bien pour aller chercher la victoire.»
La famille et les «malades»
Le champion se réjouissait aussi, évidemment, de célébrer ce triomphe en compagnie de ses proches.
«Quand on a marqué le dernier touché par la course avec Damien Williams, les deux genoux m’ont lâché. C’est là qu’on a tous réalisé qu’on venait de gagner notre Super Bowl.
«De voir ma famille, mes parents, Flo (sa conjointe) et de voir ma gang de malades dans la section 300 avec leurs banderoles et leurs drapeaux, c’est incroyable de vivre ça avec eux. Ce sont tous des gens qui ont été derrière moi dès le début. C’est un sentiment que je ne suis pas près d’oublier. Il y a l’équipe sur le terrain, mais aussi celle en dehors, qui m’aide à gérer tous mes projets et la pression du football. Je leur dois beaucoup.»
Quant à savoir quel genre de moment festif allait suivre pour marquer le coup, Duvernay-Tardif se doutait qu’il aura de plus longues nuits de sommeil dans les jours à venir, mais n’en savait pas plus.
«Je vais voir. Je n’ai jamais été champion du Super Bowl, donc je ne sais pas...», a-t-il lancé avec le sourire du conquérant.
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