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Le coût des déboires des Canadiens

Des pertes qui varient entre 50 et 75 % : les commerçants montréalais de la périphérie du Centre Bell sont affectés par les contre-performances des Canadiens cette saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Les répercussions se font également sentir dans les restaurants avoisinant l’amphithéâtre du CH. Les pertes frôlent les 30 %.

«On a déjà mis 50 % de rabais sur toutes les marchandises des Canadiens en magasin à cause de leurs performances négatives, a expliqué en entrevue avec TVA Nouvelles vendredi Santiana Enrique, un superviseur du détaillant de marchandise sportive Sport Crescent. On doit tout réduire parce qu’on a beaucoup de stock et ça n’a pas marché depuis le début de l’année.

«Quand ils ne performent pas, c’est le désastre, ajoute-t-il. Quand ils gagnent, on gagne. Quand ils perdent, on perd.»

Diane Sieranski, gérante du Madisons près du Centre Bell, relate que le restaurant enregistre «un grand achalandage quand les partisans sont de bonne humeur parce que les Canadiens ont gagné.»

«Ils viennent en profiter à notre bar, dit elle. Quand ils perdent, les fans rentrent à la maison.»

Les blessures, cette autre épine dans le pied

Si ce n’était que des mauvais résultats sur la glace... Plusieurs blessures ont affligé les plus grandes vedettes du Tricolore. Le gardien Carey Price est présentement sur la touche à cause des symptômes d’une commotion cérébrale. Le défenseur Shea Weber, incommodé à un pied, n’a participé qu’à 26 rencontres.

«Regardez le cas de Shea Weber, déplore Mark Feldman, représentant des ventes chez Sher-Wood Hockey. Ses produits ne se vendent pas. Carey Price est blessé maintenant.»

«Quand on est un partisan, on carbure à la passion et l’émotion, d’expliquer Jean Gosselin, spécialiste en marketing sportif. Avec les performances de l’équipe cette année, invariablement, la marque en souffre.»

Mais d’après Gosselin, l’intérêt mitigé pour le Tricolore en cette fin de campagne sera facile à regagner dans la métropole. Pas d’impact à prévoir pour 2018-2019. Et autrement, il n’est pas si évident que les déboires de l’équipe engendrent des pertes nettes pour l’ensemble de la métropole ou de la province.

«Globalement, pour l’économie québécoise, cet argent du budget de divertissement va certainement être recyclé ailleurs dans un autre événement pour un autre spectacle», évalue-t-il.

«Les séries éliminatoires au hockey ont cette particularité que c’est, pour l’équipe entre autres, de l’argent non budgété. Ce sont tous des revenus supplémentaires.»

D'après un reportage de Kariane Bourassa, TVA Nouvelles

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http://www.tvanouvelles.ca/2018/03/09/le-cout-des-deboires-des-canadiens-1

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