Schlemko veut prouver sa valeur

Quelle place occupera David Schlemko sur l’échiquier du Canadien la saison prochaine ? Bonne question. En raison des 39 matchs que le défenseur a ratés pour soigner diverses blessures, même Claude Julien ne peut se prononcer.

« On n’a pas vu les vraies couleurs de David Schlemko, a soutenu l’entraîneur. Il a raté beaucoup de matchs (25) en début de saison. C’est le pire temps pour s’absenter parce que c’est le plus difficile à rattraper. Je suis convaincu qu’il y a du meilleur hockey en lui que ce qu’on a vu jusqu’à maintenant. »

Prêt à réintégrer la formation, Schlemko pourrait revêtir son uniforme pour la première fois depuis le 3 mars, samedi soir à Pittsburgh. Advenant un retour au jeu, il lui resterait alors cinq matchs pour prouver sa valeur.

« Je peux compter sur les doigts d’une seule main le nombre de matchs où j’ai joué mon meilleur hockey, a déclaré Schlemko, dans une évaluation réaliste de son travail. »

Mentalement éprouvant

Schlemko a porté les couleurs de six formations au cours des cinq dernières saisons. Difficile de s’acclimater à un nouvel environnement lorsqu’on change d’adresse aussi souvent. Est-ce que l’adaptation est plus ardue lorsqu’on se blesse dès notre arrivée au sein d’une nouvelle formation ?

« Ça n’aide pas, a-t-il reconnu. Tu veux démontrer ce que tu sais faire. Disons que cette étape a été retardée de près de deux mois. »

« Ce fut une saison éprouvante mentalement pour tout le monde, incluant pour moi-même, a-t-il ajouté. Je ne pensais pas que ce serait si long. Ça s’est étiré un peu, mais je n’ai jamais songé à mettre un terme à ma saison. »

Depuis ses débuts dans la LNH, avec les Coyotes de Phoenix en 2008-2009, le défenseur n’a jamais disputé une saison complète. Blessé plus souvent qu’à son tour, il a franchi le plateau des 50 matchs à seulement deux occasions (67 en 2015-2016 et 62 en 2016-2017).

Déjà que son acquisition n’a pas impressionné les partisans du Canadien, ça serait le comble s’il fallait qu’il passe les deux dernières saisons de son entente de quatre ans à l’infirmerie.

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