La dernière semaine a une fois de plus été mouvementée dans le camp de l’Impact avec une colère de Rémi Garde et des joueurs qui en apostrophent d’autres, mais on semble avoir assaini l’air avant le duel contre le Dynamo de Houston, samedi soir.
Le match de l'Impact sera diffusé sur TVA Sports 2 dès 18h30
«Il y a eu des incidents qui semblaient négatifs, mais c’était réellement positif parce que du moment que les joueurs prennent la décision de faire ce qu’il faut pour aller de l’avant, c’est une bonne chose. C’est un peu comme dans une famille», a soutenu Daniel Lovitz.
Rémi Garde n’a pas détesté voir des joueurs prendre les choses en main afin d’interpeller certains coéquipiers à l’entraînement.
«Dans un groupe, quand on fait de la compétition, il y a des moments où il faut se prendre en main. Je suis là pour que les choses se passent bien, sans aller jusqu’à l’autogestion par les joueurs.»
Liberté
L’Impact a été blanchi lors des 382 dernières minutes et n’a pas marqué à ses quatre derniers matchs. Il affiche la pire moyenne de points par match et se retrouve au dernier rang de l’Association Est, sur un pied d’égalité avec D.C. United.
«Ce n’est pas la meilleure situation et nous en sommes conscients, mais ça nous donne une certaine liberté dans notre façon d’approcher le match», estime Daniel Lovitz.
«La température du groupe est très bonne en ce sens qu’on veut se décontracter et se libérer de la pression en se concentrant sur le plaisir de jouer.»
Selon le défenseur, l’équipe se retrouve maintenant dans le rôle du négligé, ce qui n’est pas une mauvaise situation.
«On a encore quelque chose à perdre, mais de façon générale, on a l’impression d’être les négligés et nous voulons remonter à la surface, et une bonne façon de le faire est de se libérer mentalement.»
Nervosité
Lors du match au Minnesota, il y a une semaine, l’Impact a disputé une bonne première demie avant de s’affaisser à la suite du premier but des locaux, une situation que Rémi Garde explique simplement.
«Il y a beaucoup de frustration qui naît d’erreurs individuelles qui viennent plomber un collectif qui, pour le moment, n’est peut-être pas suffisamment solide pour supporter ces petites erreurs, donc ça devient fragile, ça engendre de la nervosité et de la frustration.»
Il est donc impératif pour l’entraîneur-chef que son équipe connaisse un bon début de match.
«Il faudra bien démarrer parce que dans une telle période, il y a beaucoup de frustration et de nervosité, et quand on est trop nerveux et trop frustré pour bien jouer au foot, pour être relâché [...] à la moindre de chose qui ne se passe pas bien, ça va être compliqué.
«Il va falloir faire un gros match, mais on ne va pas tout réussir. J’accepte qu’on ne réussisse pas tout. Simplement, il faut qu’on soit sûr que tout le monde est capable de donner 100 % de ce qu’il peut donner à ce moment.»
Reconquérir les partisans
Lors des deux derniers matchs au Stade Saputo, les partisans ont été très nombreux à siffler l’équipe en fin de match et il y a un effort de séduction qui devra être déployé.
«On est les premiers déçus d’avoir tous ces résultats négatifs parce qu’on est les premiers concernés», admet Saphir Taïder.
Daniel Lovitz croit qu’il y a un moyen assez facile de reconquérir les partisans.
«Marquer, je crois, ça serait assez cool. Sérieusement, nous devons démontrer un sentiment d’urgence afin qu’ils comprennent que nous ne sommes pas contents de ce qui se passe.»
Place à la meilleure attaque de la ligue
Si l’Impact veut mettre un terme à sa séquence de quatre revers par jeu blanc, il devra se retrousser les manches parce que le Dynamo de Houston n’est pas un client facile même s’il occupe le sixième rang dans l’Ouest et qu’il s’est incliné 2 à 1 à Salt Lake, mercredi.
«C’est une équipe qui allie beaucoup de puissance et de technique devant», a fait remarquer Rémi Garde.
Le Dynamo présente la meilleure offensive de la MLS avec 27 buts, sur un pied d’égalité avec Atlanta.
L’attaque texane est menée par un quatuor offensif fort menaçant composé d’Albeth Ellis (8 b, 5 p), de Mauro Manotas (5 b), de Romell Quioto (3 b, 6 p) et de Tomas Martinez (3 b, 4 p).
Gare aux couloirs
Le Dynamo est particulièrement dynamique dans les couloirs et Daniel Lovitz le sait.
«Ils sont très agréables à regarder parce qu’ils ont des joueurs très dynamiques à l’attaque.
«En tant que défenseur, on veut jouer contre les meilleurs joueurs et en étant défenseur latéral, on a généralement l’occasion de jouer contre les meilleurs, alors j’ai fait mes devoirs.»
Il reste maintenant à voir qui s’alignera en défensive pour le Bleu-blanc-noir. Il ne faudrait pas s’étonner de voir Rod Fanni et Rudy Camacho en charnière centrale pour la première fois depuis le 14 avril, flanqués de Chris Duvall à droite et de Jukka Raitala à gauche.
Bien défendre
La bonne nouvelle, c’est que l’Impact n’a pas été si mal en défensive malgré sa séquence de quatre revers consécutifs.
«Il faudra qu’on défende bien, comme on le fait parfois, a fait observer Rémi Garde. Ça sera important, dans les couloirs, de ne pas avoir trop d’un contre un et de venir aider ses coéquipiers.
«Oui [on doit] commencer fort, mais surtout aller jusqu’au bout. Si on reprend le dernier match, on a fait de très bonnes 40 premières minutes jusqu’au moment où on a concédé notre première frappe au but adverse.»
Garde a rappelé que Houston n’est pas une vilaine équipe en déplacement.
«C’est une équipe qui sait être dangereuse à l’extérieur. Ils ont battu New York. Ça démontre la qualité de cet effectif.»
Le Dynamo a en effet battu New York City FC 3 à 2 au Yankee Stadium il y a un peu plus d’une semaine.
Taïder heureux à Montréal
Malgré les déboires de l’équipe, Saphir Taïder a insisté pour dire qu’il est à Montréal pour longtemps.
«Je suis venu ici pour rester le plus longtemps possible, je ne suis pas venu ici pour faire deux ans et rentrer en Europe. Je suis vraiment content d’être ici. Forcément, j’aurais aimé avoir des résultats positifs, mais ça ne joue pas sur la décision. J’ai trouvé quelque chose de bien pour ma famille, la ville est belle et on ne manque de rien au club.»
Patience pour le retour de Fisher
La convalescence de Kyle Fisher se poursuit, mais l’espoir quant à un retour commence à poindre.
«Je pense que c’est un peu plus long, il va bien et se sent bien. Et pour le moment, il est dans les temps de passage», a noté Rémi Garde.
Mais on ne peut pas encore donner une date pour son retour.
«Il lui faut encore pas mal de travail individuel avant de revenir dans le groupe. Il est sur un bon chemin de progression.»
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