Il y a parfois de ces coïncidences... Même s’il y a exactement sept jours le texte principal de cette chronique portait sur les Golden Knights de Vegas, j’étais loin de me douter que la grande nouvelle, cette semaine, viendrait également du Nevada : le capitaine du Canadien, Max Pacioretty, y ayant été échangé !
Ce que j’en ai pensé ?
Marc Bergevin se devait d’échanger son capitaine avant le début du camp d’entraînement, histoire que cette saga entourant l’ex-no 67 des Glorieux ne devienne pas une distraction pour le reste de l’équipe. Bergevin ne le dira probablement jamais, mais le fait de l’échanger à Vegas, selon ce que j’ai pu apprendre d’anciens collègues de la LNH, constituait toutefois son « plan C », voire son « plan D ».
Son « plan A », tout le monde au Québec le sait, c’était cette transaction qui a avorté avec les Kings de Los Angeles au repêchage (transaction qui aurait semble-t-il fait passer le centre Adrian Kempe au Tricolore).
Son « plan B », c’était lorsque les Sharks de San Jose se sont immiscés dans les discussions et que le nom de l’attaquant Tomas Hertl s’est retrouvé au cœur de celles-ci.
Par contre, le directeur général des Sharks, Doug Wilson, mis au courant des nouvelles demandes salariales du clan Pacioretty, aurait mis fin aux pourparlers non sans avoir préalablement ébauché certains scénarios, et ce, malgré le fait qu’il venait de signer l’ailier Evander Kane. L’attaquant et capitaine Joe Pavelski prenant de l’âge (il a 34 ans), on aurait vu en Pacioretty la possibilité d’y trouver son successeur.
D’un autre côté, il semble que le Wild du Minnesota serait, lui aussi, entré dans la danse un temps, la formation désirant ajouter un peu de punch à une attaque qui en avait grandement besoin.
Le souhait de Marc Bergevin était donc de faire, en quelque sorte, une surenchère pour obtenir le plus possible pour son capitaine, ce qui représente évidemment une bonne stratégie.
Le hic, c’est qu’une fois que ces formations se sont toutes retirées du derby, il ne restait plus que Vegas, malheureusement.
Je ne veux pas dire par là que Tomas Tatar est en soi un mauvais joueur. Bien que l’intensité n’ait jamais été sa qualité première, il possède un très bon patin et de bonnes mains. Le problème, c’est que le Canadien manque cruellement de joueurs agressifs au gabarit imposant et de bons défenseurs ce qui, normalement, aurait dû constituer ses deux principales quêtes. Et ces deux constats, Bergevin ne semble pas les avoir faits, lui qui, au contraire, prétend que les habiletés et la rapidité seront les deux principaux critères autour desquels on bâtira le club.
Il devrait pourtant se souvenir de la demi-finale de l’an dernier entre Washington et Tampa Bay. Tampa, qui avait dominé pendant toute la saison avec des attaquants petits, rapides et habiles, s’est lamentablement effondrée devant l’échec avant soutenu par les gros ailiers des Capitals, comme Tom Wilson. Leurs ténors Nikita Kucherov et Steven Stamkos étant invisibles lors des deux derniers matchs de la série, n’ayant récolté aucun point.
Alors, quand tu possèdes un actif comme Max Pacioretty et que tu décides de l’expédier sous d’autres cieux, tu te dois, à mon avis, de combler à tout le moins tes lacunes. Ce qui n’a pas été le cas, manifestement : Tatar et Nick Suzuki, leurs acquisitions, étant tous deux de petits attaquants de 5 pieds 10 pouces…
Oui, mes amis, la prochaine saison risque d’être longue. Très longue. Nous devrions d’ailleurs avoir amplement le temps de nous en reparler.

ON EN JASE AUTOUR D'UN BON CIGARE
J’avais convenu de vous parler des quatre parcours que nous avons foulés, mon éternel complice Carol Groleau et moi, lors de notre périple à Las Vegas.
Par contre, étant donné que l’échange de Max Pacioretty nous a tous pris par surprise, je vous entretiendrai, la semaine prochaine, sur les deux premiers clubs visités ; le Stallion Mountain Golf Club et le Siena Golf Course. Après, je vous ferai le compte-rendu de nos visites au South Shore Golf Course et au Reflection Bay de Lake Las Vegas.
Dans un autre ordre d’idées, permettez-moi de me réjouir des récents succès de Vincent Berthiaume, 15 ans, nommé recrue de l’année dans la classe sportsman à l’Autodrome Granby. Promis à un bel avenir, Vincent — que je côtoie depuis quatre ans au Verbe Divin, où j’enseigne — ne s’est évidemment pas vanté de cet exploit. J’ai appris la nouvelle en lisant l’excellent papier à son sujet signé par mon confrère Tassé ! Je souhaite donc la meilleure des chances à ce jeune rempli de talent qui, en plus d’être poli et gentil comme tout, vit de la course. Il en mange littéralement et en rêve probablement la nuit !
Je vous l’ai mentionné à plusieurs reprises, le milieu du hockey est un bien petit monde. En voici un autre exemple. Saviez-vous que le propriétaire du Edgar Hyperlodge de Bromont, Nicolas Robillard, est un ancien joueur de la Ligue de hockey junior majeure du Québec ? Je l’ai rencontré, récemment, dans un magasin à grande surface de la région. C’est avec plaisir que j’ai renoué avec cet ex-coéquipier de Guillaume Latendresse avec les Riverains du Collège Charles-Lemoyne (Midget AAA), devenu plus tard celui d’Alexander Radulov et de Marc-Édouard Vlasic avec les Remparts de Québec du circuit Courteau. Un homme qui a un grand sens de l’entrepreneuriat. Qualité qu’il a sans doute acquise de son père Pierre, un ancien homme de hockey qui a été recruteur pour les Condors de Kahnawake dans le Junior AAA comme pour les défunts Fog Devils de St. John’s dans la LHJMQ. Quand, il était sur la route avec nous, il avait toujours le don de dénicher de bonnes affaires.
L’ami Roméo Lamoureux m’apprend que pour une 4e année consécutive, le hockey libre pour les 65 ans et plus commencera une nouvelle saison ce lundi
17 septembre. Comme à l’habitude, les rencontres ont lieu tous les lundis et mercredis, de 9 h 30 à 11 h, au centre sportif Léonard-Grondin
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