SAINT LOUIS | Le Canadien avait une excellente chance de rentrer de ce court voyage de deux matchs avec autant de victoires. Ne se tenait devant eux que l’équipe ayant connu le moins de succès à domicile cette saison : les Blues.
Avant-derniers de l’Association de l’Ouest, les Blues n’avaient remporté que deux de leurs sept matchs précédents au Enterprise Center. Jeudi, ils ont surpris le Tricolore avec un gain de 4 à 1.
En fait, il s’agissait seulement d’une 11e victoire pour les Blues en 26 matchs à domicile. Et ç’a été probablement l’une de leurs plus faciles. Mis à part les trois membres du quatrième trio, aucun joueur dans le camp des visiteurs n’a véritablement fait acte de présence.
« On doit jouer notre game et s’occuper de ce qu’on peut faire sur la glace. Je pense que les gars ont essayé de travailler fort. C’est simplement que ce soir [jeudi], ça ne fonctionnait pas », a indiqué Michael Chaput, ne voulant visiblement pas faire de vague.
Jonathan Drouin et Max Domi ont poursuivi sur leurs lancées des dernières semaines en se faisant très discrets. On a beau être d’accord dans une certaine mesure avec Drouin lorsqu’il prétend que les points sur la feuille de statistiques ne font pas foi de tout, mais jeudi, il n’y avait pas seulement les points qui étaient absents.
Un seul bon moment
D’ailleurs, son ami Domi a été particulièrement mauvais. Son incapacité à gagner les mises en jeu sur l’attaque massive a été à l’origine des ennuis rencontrés par cette unité. Ce fut encore plus flagrant sur le but d’Oskar Sundqvist.
Et que dire de son repli difficile sur celui de Jay Bouwmeester ? À sa défense, il faut reconnaître qu’il était en fin de présence. Toutefois, ce n’est pas une raison pour arrêter de patiner.
Son seul bon moment est survenu en troisième période lors d’un deux contre un avec Victor Mete. Sa passe parfaite a permis au défenseur d’obtenir une excellente occasion de marquer. D’ailleurs, il a fallu un arrêt chanceux de Jordan Binnington pour fermer la porte.
Alzner, le plus solide
À la ligne bleue, Karl Alzner a été le moins mauvais. On parle d’un joueur qui n’avait pas disputé un match dans la LNH depuis le 24 novembre et qui a récemment passé un mois dans la Ligue américaine.
Jordie Benn et Brett Kulak ont été complètement déboussolés par la vitesse des attaquants des Blues, pourtant pas nécessairement reconnus pour leur rapidité. Shea Weber a paru d’une lenteur inquiétante et Jeff Petry a manqué de précision dans ses relais en plus d’échapper la rondelle à quelques reprises.
« Nous avons commis des erreurs qui ont coûté cher », a reconnu le capitaine.
De mal en pis
Fidèle à son habitude, l’attaque massive du Canadien n’a rien généré de bien bon.
Certains diront que Brendan Gallagher a marqué avec l’avantage d’un homme. Vrai, mais considérant que sa passe vers Paul Byron a dévié sur le patin d’Alex
Pietrangelo, pas d’autre choix que de mettre ce but sur le dos de la chance. Quoique parfois, la chance, c’est ce qu’il faut pour faire débloquer les choses.
Pour le reste, ils ont terminé la soirée avec 1 en 6, allant même jusqu’à accorder un but.
« C’est l’aspect du jeu que nous devons le plus améliorer. Si on réussit, ça fera une grande différence, a martelé Gallagher. L’attaque massive jouera un rôle important dans notre tentative de nous qualifier pour les séries éliminatoires. »
Robert Thomas et Samuel Blais, avec son premier de la saison, ont été les autres marqueurs des Blues.
https://www.journaldemontreal.com/2019/01/10/les-blues-defont-le-canadien-4-1
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