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Le bonheur de Weise - Le Journal de Montréal

 MONTRÉAL | Dale Weise a toujours gardé une place importante pour le Canadien dans son cœur. Il y a des exemples qui ne mentent pas.

 Il faut reculer au 21 novembre dernier. À ce moment, Dale Weise porte l’uniforme des Flyers de Philadelphie. Il broie du noir depuis déjà plusieurs mois, ne se retrouvant pas dans les bonnes grâces de Dave Hakstol, qui dirige encore l’équipe. 

 Les Flyers viennent de subir un quatrième revers d’affilée, une défaite de 5 à 2 contre les Sabres à Buffalo. À sa sortie du vestiaire de l’équipe adverse, Weise croise l’auteur de ces lignes dans un corridor du KeyBank Center. Le Canadien affronte les Sabres deux jours plus tard à Buffalo. 

 Même s’il a la baboune après un autre revers avec les Flyers, Weise retrouve immédiatement le sourire en posant des questions sur son ancienne équipe. Il prend le temps de dire qu’il a vécu ses meilleurs jours à Montréal et qu’il n’oubliera jamais son passage avec le CH. 

 Quelques mois plus tard, Weise a réintégré cet environnement qu’il avait tant aimé. Les Flyers et le CH ont procédé à une transaction impliquant des joueurs malheureux de leur sort. Pour Weise, c’est comme s’il avait gagné à la loterie. 

 « C’est surréel comme sentiment, a dit le Manitobain de 30 ans. Je reviens à Montréal et je retrouve les mêmes soigneurs, les mêmes responsables de l’équipement. Pour les coéquipiers, il y a juste quatre gars (Gallagher, Byron, Petry, Price). Je me sens à la maison et j’ai tellement hâte de jouer. » 

 « Je ne peux pas identifier un seul élément, je m’ennuyais de tout à propos de Montréal. C’est la meilleure organisation au monde. Je m’ennuyais aussi des médias et de la lumière des caméras. Ce sera bon pour mon teint ! J’adore cette ville, les partisans. Je suis un Canadien de Montréal. C’est parfait. Quand j’ai appris la transaction avec le Canadien, j’étais tellement heureux. » 

 

Le bonheur de Weise

Photo PIerre-Paul Poulin

 

 

Muet sur le passé

 Échangé du CH aux Blackhawks en compagnie de Tomas Fleischmann le 26 février 2016 contre Phillip Danault et un choix de 2e tour en 2018 (Alexander Romanov), Weise n’aura joué que 15 matchs en saison et quatre rencontres de séries à Chicago. Le 1er juillet 2016, il a paraphé un lucratif contrat de quatre ans et 9,4 millions (2,35 millions par saison) avec les Flyers. 

 À sa troisième saison à Philadelphie, Weise a frappé un gros mur. Ignoré à deux reprises au ballottage, il a fini par jouer trois matchs dans la Ligue américaine avec les Phantoms de Lehigh Valley. Il n’avait plus sa place dans la LNH. 

 Mais Marc Bergevin l’a sorti de l’organisation des Flyers en se départissant d’un autre lourd contrat en David Schlemko (2,1 millions par saison jusqu’en 2019-2020). 

 « C’est incroyable pour ma carrière, a répliqué Weise. Ça me procure un nouveau souffle. Je me sens revigoré. Je ne veux pas parler du passé à Philadelphie, je veux penser au futur seulement. Vous me connaissez, je suis une personne positive. » 

 « Il n’y a rien de différent avec moi, a-t-il continué. Ma barbe est un peu mieux aujourd’hui. Je crois que je suis un meilleur joueur aujourd’hui. Mon jeu a évolué. Je suis plus vieux, j’ai plus d’expérience. » 

 

Le bonheur de Weise

Photo PIerre-Paul Poulin

 

 

 Une meilleure chaise

 En 42 matchs cette saison avec les Flyers, Weise a obtenu 11 points (5 buts, 6 passes). À ses deux premières saisons en Pennsylvanie, il avait récolté seulement 15 points en 64 matchs (2016-2017) et 8 points en 46 matchs (2017-2018). À un salaire annuel de 2,35 millions, il ne représentait donc pas un bon investissement. 

 « Je n’avais pas plus de pression en raison de mon salaire, a répliqué l’ailier droit. À un peu plus de 2 millions, je gagne pratiquement le salaire moyen. Ce n’est pas comme si je touchais un salaire de 7 millions. Je n’avais pas la pression de marquer tous les soirs. Mais je n’ai pas le goût de parler des Flyers. Aujourd’hui, j’ai un sourire dans le visage. Je suis tellement heureux de revenir avec le Canadien. » 

 À Montréal, Weise retrouvera un rôle qui cadre mieux avec lui, soit une place au sein du 4e trio. Et les partisans ne lui reprocheront pas son gros contrat puisque c’est Ron Hextall qui le lui a consenti et non Bergevin.

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