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Les Rams très critiques envers eux-mêmes - Le Journal de Montréal

ATLANTA | Pour la deuxième fois seulement lors des deux dernières saisons, les Rams n’ont pas été en mesure d’inscrire un touché dans un match. Cette panne sèche est survenue au pire moment qui soit, au Super Bowl. Dans le camp perdant, personne n’a vu venir le train qui a frappé.

La consternation et l’incrédulité étaient palpables chez les Rams après le revers crève-cœur. Depuis que Sean McVay a pris les commandes de l’équipe en 2017, celle-ci accumule les jeux spectaculaires et les matchs à haut pointage.

L’attaque, limitée à 260 verges de gains, avait été auteure d’une si faible production à seulement deux reprises auparavant. L’entraîneur-chef McVay, reconnu comme un brillant esprit offensif, a été le premier à admettre qu’il avait été «déclassé» par son vis-à-vis Bill Belichick et qu’il était «sous le choc» de la performance offensive de son équipe.

«Nous misons sur plusieurs excellents joueurs à l’attaque, mais je n’ai pas été en mesure de les positionner pour qu’ils exécutent sur le terrain. Je ne suis pas du tout satisfait de mon adaptation au rythme du match. Je n’ai jamais su trouver les combinaisons pour maintenir un bon rythme offensivement», a-t-il analysé.

Le mystère Gurley

Le premier élément qui saute aux yeux dans cette déconfiture offensive des Rams, c’est l’utilisation plutôt chiche de Todd Gurley. Le porteur étoile de l’équipe a vu sa fin de campagne bousillée par une blessure au genou, mais depuis son retour au jeu en séries, il jure à qui veut l’entendre qu’il est en parfaite santé.

Gurley a pris part à 43 jeux, mais n’a couru que 11 fois et capté une seule passe.

«Todd est en santé. Nous n’avons tout simplement jamais eu l’opportunité d’établir le jeu au sol. Je suis le premier à blâmer», a réitéré McVay.

Les Rams n’ont obtenu que deux de leurs 14 premiers jeux par le jeu au sol. Que McVay ait choisi de ne pas s’acharner et que Gurley n’ait pas été plus sollicité au sol, c’est une chose. Difficile toutefois de comprendre pourquoi, s’il est vraiment à 100 % de ses capacités, Gurley n’a pas été plus utilisé dans le jeu aérien, une facette où il excelle.

«Il faut donner le crédit aux Patriots. Je me sentais bien, mais quand on fait appel à moi, je dois être capable de profiter des opportunités. Pour le reste, je contrôle seulement ce que je peux contrôler», a débité Gurley.

«Ça reste une belle saison pour nous, mais c’est comme si nous nous sommes tous laissé tomber les uns et les autres au Super Bowl», a-t-il ajouté.

Goff s’en veut

Un autre qui s’en voulait après la rencontre était le jeune quart-arrière Jared Goff. Ce dernier n’a complété que 50 % de ses passes pour 229 verges, avec une interception sur une passe flottante qui a mis fin aux espoirs des Rams avec un peu plus de quatre minutes à jouer.

«Je suis en colère contre moi-même», a-t-il affirmé sans détour. J’aimerais revoir à peu près un million de jeux que j’aurais pu mieux exécuter. Ça me fait tellement mal, surtout en sachant à quel point notre défensive s’est tenue debout dans un match aussi difficile contre Tom Brady. C’est la plus dure défaite de ma vie. Ça me tue», s’est-il exprimé.

Pas question, toutefois, de diriger le blâme vers son pilote, Sean McVay.

«Il a été tellement bon pour cette équipe depuis qu’il est avec nous. Je comprends la douleur qu’il exprime, mais nous ne serions pas rendus à ce point sans lui», a-t-il rappelé.

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