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Yvon Pedneault Un problème non résolu - Le Journal de Montréal

Un week-end de .500. Deux matchs en deux jours. C’est acceptable. Ce qui fausse un peu l’équation, c’est que le Canadien aurait dû battre le Wild et, la veille, lutter avec l’énergie du désespoir en espérant le mieux.

Or, samedi à St. Louis, le Tricolore a été impeccable.

Hier, à St. Paul, il avait trop de participants qui croyaient que, face au Wild, ce serait un beau dimanche dans l’état du Minnesota. Et, la rentrée à Montréal, avec une récolte de quatre points, s’annonçait fort agréable surtout avec un congé de quelques jours à l’horizon.

Mais, dans cette ligue, les équipes qui plongent dans l’indiscipline, auront du mal à éviter la défaite. C’est un peu ce qui s’est passé au Minnesota.

Tout baignait dans l’huile. Deux buts rapides en deuxième période, une priorité de 3 à 2 puis, une pénalité à Paul Byron. N’en fallait pas plus pour sonner l’alarme chez les vétérans du Wild.

Kinkaid : un rôle ingrat

Le Canadien aurait-il récolté deux points avec Carey Price devant le filet. Je l’ignore. Peut-on blâmer Keith Kinkaid pour l’échec ? Pas du tout. Il a été très solide en première période. Mais, son rôle, c’est de gagner pendant que Price se repose.

C’est le but de l’exercice.

Par contre, Kinkaid était protégé par une brigade défensive qui n’est pas sans soulever des questions.

Le Canadien disputait un troisième match en quatre jours. Un quatrième en six jours.

Et, si je regarde le temps d’utilisation des défenseurs du Tricolore, ça ne fait qu’appuyer ce qu’on constate depuis le début de la saison.

À part Shea Weber (22.35) et Jeff Petry (26.38), personne d’autre n’a joué plus de 19 minutes. À cet égard, vous pouvez toujours soulever que Ryan Suter (27.08) et Jared Spurgeon (27.17) ont passé presque la moitié du match sur la patinoire pour le Wild, d’accord, sauf que ça reflète aussi un problème majeur chez cette équipe.

Ce qui complique les choses, c’est quand le Canadien doit se défendre en infériorité numérique. On va solliciter davantage Petry et Weber. Quand on doit faire confiance à un autre membre de la brigade défensive parce qu’on n’a pas vraiment le choix, par conséquent lorsqu’on s’exécute, on ne pense qu’à limiter la présence du défenseur désigné.

Une opportunité ratée

Entre-temps, au cours d’une saison, il va se produire des situations où l’adversaire semble disposé à être battu, et c’était le cas du Wild, surtout à partir de la deuxième période, mais parfois on ne parvient pas à éviter le piège.

On ne se méfie pas qu’un rival, comme dans le cas du Wild, a tellement de choses à se faire pardonner.

Et, devant les amateurs du Minnesota, il fallait s’attendre à une réaction de cette équipe.

Le Canadien s’est chargé de lui offrir cette opportunité.

Malgré tout, face aux Blues en deux occasions, au Lightning et deux fois face au Wild, on va accepter une récolte de six points. Par contre, les entraîneurs retiendront les deux points laissés au Minnesota.

Et, à travers cette séquence, on ne pourra pas oublier le commentaire de Claude Julien : « Je fais avec ce que j’ai. »

Cette brigade défensive a besoin de renfort... et ça presse.

Les Nordiques d’un autre œil

Me Guy Bertrand, qui, pendant plusieurs années, a représenté plusieurs joueurs francophones de la Ligue nationale, vient de compléter un livre relatant les événements qui l’ont lié à l’histoire des Nordiques. Un livre qui nous amène dans les coulisses de la ligue, il relate les efforts déployés par Me Marcel Aubut et l’auteur, dans l’espoir de mieux servir les joueurs francophones, notamment, en leur présentant des contrats écrits dans la langue française.

Et, ça va plus loin.

Me Bertrand nous dévoile d’ailleurs la grande complicité qu’il avait développée avec le président des Nordiques, Me Aubut.

Pendant toutes les années qu’il a passées dans l’univers du hockey professionnel, l’avocat de Québec a accumulé des dizaines et des dizaines de faits particuliers.

Dans le livre qu’il publie, Pour l’indépendance du Québec, je misais sur le hockey et les Nordiques il ressort des centaines de notes gardées dans ses filières et il nous fait découvrir comment ça se déroulait parfois dans les négociations avec la Ligue nationale.

« Les gens vont découvrir à quel point Marcel et moi avons trimé dur pour obtenir ce que nous recherchions pour les joueurs francophones, m’explique Me Bertrand. On voulait que le français prime dans le Colisée. On a livré des batailles passionnantes dans un monde très conservateur et pas très intéressé sur tout ce qui se passait au Québec. »

La venue de Goulet

Il garde des chapitres pour nous parler de quelques-uns de ses clients, dont Réal Cloutier. Il raconte comment l’on avait procédé pour que Michel Goulet débarque à Québec dans le cadre de la fusion entre la LNH et l’Association mondiale de hockey.

Il s’agit du deuxième de trois volumes écrits par Me Bertrand. Dans le premier ouvrage, il s’attarde sur les événements qui ont marqué sa vie alors qu’il assurait la défense de Léo-Paul Dion, surnommé le Monstre de Pont-Rouge, accusé d’avoir assassiné quatre enfants de Québec. Sans oublier qu’il relate une grande partie de l’histoire du Québec dans les années 70 et 80, notamment de l’intervention de René Lévesque le sollicitant pour convaincre les athlètes québécois à la cause qu’il défendait.

 

 

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