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Carbo: pas de compromis - Le Journal de Montréal

Il n’y avait jamais de compromis avec Guy Carbonneau.

Chaque jour, tu devais prendre ton coffre à outils et trouver un moyen pour freiner l’adversaire.

À l’époque où il affrontait les meilleurs joueurs de centre de la Ligue nationale, il n’y avait pas cette technologie dont bénéficient les entraîneurs et les joueurs aujourd’hui.

Il devait étudier chacun de ses rivaux. Surveiller de quelle façon ils se comportaient selon les situations. Comment ils réagissaient dans le cercle des mises en jeu. 

Il était aussi un maître dans l’art de bloquer des tirs.

Il a donné à la profession de l’attaquant défensif toute sa noblesse.

Il a perpétué une tradition qui, malheureusement, a disparu quand le trophée Selke, créé justement pour rendre hommage aux attaquants dont le rôle comportait deux volets : marquer des buts et surtout empêcher l’adversaire d’inquiéter le gardien. Or, à un certain moment, on a décidé que le meilleur attaquant défensif pouvait être aussi un joueur ayant obtenu 100 points.

Bob Gainey avait été le premier donné en exemple.

L’impact qu’il exerce au sein de son équipe mérite qu’on s’y attarde et qu’on respecte le boulot accompli, avait-on mentionné en ajoutant le trophée Selke à la collection des trophées de la Ligue nationale.

Heureusement, Carbonneau assura la relève.

Non seulement personnifiait-il tout ce qu’on recherche chez un joueur qui doit accomplir plusieurs fonctions, mais il le faisait avec conviction, avec le souci du détail, avec fierté.

Aujourd’hui, il fera son entrée au Temple de la renommée du hockey, et il était temps.

Parce que, de plus en plus, on ne pouvait plus soulever des arguments pour expliquer la présence de Gainey et l’absence de Carbonneau.

Carbo a exercé un impact partout où il est passé. Il suffit de prendre connaissance des propos de Mike Modano, son coéquipier avec les Stars de Dallas.

Il a été un leader avec le Canadien. Il a été un leader avec les Stars.

Les joueurs qui exercent un impact majeur à l’intérieur de leur organisation et dans le vestiaire ont tous une place au Temple de la renommée.

Enfin, il pourra prendre une place bien en vue aux côtés de ceux à qui il a fait la vie dure au cours de sa carrière. Aux côtés de ceux qu’il a affrontés pendant plusieurs années.

Trois en quatre

Trois points sur quatre, n’est-ce pas une récolte intéressante ? D’autant plus que sur le parcours à emprunter, il y avait une équipe redoutable, les Capitals de Washington.

Mais, cette défaite en prolongation contre les Devils du New Jersey semble avoir assombri le dernier week-end. Le Canadien aurait gagné un point à Washington et une victoire en temps réglementaire face aux Devils et tout le monde aurait été heureux.

Cependant, dans la nouvelle réalité de la Ligue nationale, il n’y a plus aucun scénario qui tient.

Je comprends Claude Julien de broyer du noir devant l’indiscipline de son équipe. Je comprends l’entraîneur d’avoir serré les dents devant la réaction de Max Domi, trois fois, au banc des pénalités.

Toutefois, a-t-on oublié que le Canadien occupe le deuxième rang de la division atlantique, à trois points des Bruins et quatre points devant Toronto avec deux matchs de plus à disputer ?

Avait-on prévu ce scénario en début de saison ?

Non.

Babcock sur le gril

Mike Babcock sera sans doute invité au banc des accusés si la situation ne change pas à Toronto. On va même jusqu’à dire qu’on devra le remplacer, c’est indéniable. On appuie cette possibilité sur le fait que, depuis les Fêtes de l’an dernier, les Maple Leafs ont une fiche de 30 victoires, 27 défaites et 10 défaites en prolongation.

Auraient-ils un intérêt pour Tristan Jarry, des Penguins ?

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