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Le Centre Bell, un amphithéâtre trop invitant - Le Journal de Montréal

Il y avait un bail que le Canadien n’avait pas savouré une victoire devant ses partisans. Avant la visite des Flames, lundi, la dernière victoire du Tricolore au Centre Bell remontait au 11 décembre. Entre ces deux gains, cinq revers. 

D’ailleurs, en 24 matchs à domicile depuis le début de la campagne, le Canadien affiche un dossier de 9-11-4, pour un total de 22 points. Tant dans la colonne des victoires que dans celle des points récoltés, il occupe le 29e rang du circuit Bettman. 

Dans un texte traitant de la même problématique, publié dans ces pages le 16 décembre, Le Journal mentionnait qu’au cours des 10 dernières campagnes, seulement deux formations ayant montré une fiche de ,500 et moins sur leur propre patinoire étaient parvenues à se qualifier pour les séries éliminatoires : les Sharks de 2015-2016 (,476) et les Islanders de
2012-2013 (,479). 

Or, en date d’aujourd’hui, la moyenne du Canadien se situe à ,458. 

Attaque déficiente 

Pourquoi le Tricolore éprouve-t-il autant d’ennuis devant ses partisans ? 

« Il y a des matchs au cours desquels nous avons assez bien joué pour gagner. Par contre, à certaines occasions, on a éprouvé de la difficulté à marquer. À un moment donné, ça te rattrape », a lancé Claude Julien. 

Une hypothèse qui a du sens, considérant que sa troupe n’a marqué que 66 buts à la maison. Inversement, elle en a marqué 77, avec un match de moins, sur les patinoires adverses. 

« Peut-être que les gars se sentent plus à l’aise sur la route. Ils ressentent peut-être moins de pression, a avancé l’entraîneur du Canadien. Mais ce n’est pas une excuse. C’est à nous, d’ici la fin de l’année, de faire régner le respect dans notre domicile. » 

Excitant et motivant... 

Difficile de faire régner le respect quand l’adversaire a tout autant de plaisir que le Canadien à jouer au Centre Bell. Combien de fois un joueur récemment acquis a souligné à quel point il a toujours aimé fouler la glace de cet édifice ? Nate Thompson l’a de nouveau mentionné après l’entraînement de l’équipe, à Brossard, pour tenter d’expliquer les insuccès de l’équipe à la maison. 

« Je me suis souvent retrouvé dans le vestiaire des visiteurs. Jouer au Centre Bell, c’est excitant. Trouver la motivation pour se lever le matin d’un match ici n’est pas difficile. La passion des partisans fait en sorte qu’il y a de l’ambiance dans l’édifice », a indiqué celui qui a porté les couleurs de six autres équipes. 

Disons que ça dépend des soirs. 

Vrai qu’on n’est plus à l’époque du Garden de Boston et du Spectrum de Philadelphie, où certains joueurs tremblaient à la seule idée de mettre le patin sur la glace. Toutefois, au Centre Bell, on est loin du United Center de Chicago, du T-Mobile Arena de Vegas ou du Bridgestone Arena de Nashville, où les clameurs assourdissantes rendent les joueurs adverses un peu nerveux. 

« Nashville est la première place qui me vient en tête. C’est tellement bruyant à l’intérieur de l’amphithéâtre que tu as l’impression que tu joues contre les 20 joueurs des Predators en même temps », a lancé Thompson. 

... mais pas intimidant 

Bref, contrairement à la croyance populaire, le Centre Bell n’est pas un édifice intimidant. Sauf peut-être en séries éliminatoires, quand Ginette Reno enflamme les spectateurs avec ses interprétations bien senties des hymnes nationaux. Ce qui, par les temps qui courent, arrive une fois tous les quatre ans. 

« Disons que cette année, on n’a pas fait en sorte de rendre notre foule intimidante, a admis Thompson. Il est souvent arrivé qu’on ait permis à l’adversaire de la faire taire. » 

Des propos rejoints par ceux de son entraîneur. 

« Tu te fies à tes partisans pour te donner l’énergie que tu souhaites avoir comme avantage. En même temps, il faut que tu travailles pour gagner cette énergie-là en embarquant la foule dans le match. » 

C’est à Diane Bibaud, l’organiste, qu’il faudrait se fier. C’est souvent elle qui déploie le plus d’énergie dans l’immeuble...

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