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Un printemps ensoleillé pour le CH? - Le Journal de Montréal

Ne devions-nous pas jeter un coup d’œil désintéressé sur les performances du Canadien à la pause du match des étoiles ? 

Après les résultats désastreux de la saison 2017-2018, on se retrouvait dans l’inconnu et les perspectives d’avenir ne laissaient rien miroiter de bien rassurant. 

Par conséquent, on n’avait pas d’attentes très élevées pour ce groupe renouvelé pendant l’entre-saison. Donc, pouvait-on s’attendre à une surprise de taille ? 

Heu... pas vraiment. 

Et pourtant, l’impensable se traduit par l’éclosion d’une équipe métamorphosée. Elle est vaillante, dynamique, elle ne baisse pas les bras, elle lutte. 

Les résultats ont de quoi encourager les plus sévères partisans de l’organisation. Après tout, le Canadien occupe le troisième rang de la division Atlantique, un point derrière les Maple Leafs de Toronto. 

Bon, admettons que les Bruins, à deux points du Tricolore, ont deux matchs de plus à disputer, mais ils doivent les gagner. 

Quand un joueur comme Brendan Gallagher soutient, après le match contre l’Arizona, que les bonnes équipes trouvent toujours un moyen de se sortir d’impasses, surtout dans l’adversité, il soulève un point intéressant. 

Y croire 

Le Canadien serait donc une bonne équipe. 

Les joueurs y croient. Les amateurs y croient ou commencent à y croire. Les adversaires du Tricolore n’ont plus aucun doute. 

Bref, l’équipe qui pataugeait dans la médiocrité il y a à peine un an embarquera la semaine prochaine dans le sprint final avec comme objectif d’obtenir leur laissez-passer pour les séries éliminatoires. 

Depuis le 1er décembre, le CH a remporté 17 victoires en 26 matchs, malgré une attaque à cinq multipliant les ratés. Sa fiche lui permet d’occuper une place dans la première rangée des formations identifiées pour un rôle important dans le cadre du tournoi printanier. 

Rien n’est gagné, direz-vous. Vous avez raison. 

Surtout avec un calendrier qui prévoit un parcours piégé. Par exemple, au retour de la pause de la classique des étoiles, le Canadien terminera sa séquence de sept matchs à domicile avec une rencontre contre Connor McDavid, un match contre les Jets de Winnipeg et un autre contre les Maple Leafs de Toronto. 

Plus compliqué 

Ça se complique par la suite. 

Le Tricolore disputera 10 des 13 matchs suivants à l’étranger et son calendrier de fin de saison prévoit seulement 10 matchs à domicile sur 26. 

Cependant, doit-on ignorer que le Canadien a remporté 14 victoires à l’étranger jusqu’à maintenant ? 

Et qui sait, peut-être Marc Bergevin fournira-t-il du renfort à son personnel d’entraîneurs en profitant de la date limite pour faire des transactions ? 

On dit que le Canadien n’est ni vendeur ni acheteur. 

C’est faux. Quand une équipe est si près de l’objectif fixé, elle doit s’assurer de posséder les effectifs pour y parvenir. 

Pour l’instant, les décideurs doivent se croiser les doigts et espérer que Carey Price garde la forme, que Shea Weber demeure le leader à la ligne bleue, que l’attaque massive contribue à la cause, que l’attitude des joueurs ne change pas devant les imprévus, qu’on évite l’infirmerie. 

Fin de saison palpitante 

À prévoir donc, une fin de saison captivante, une fin de saison souhaitée, remplie de surprises, de revirements, des équipes qui vont batailler ferme. 

Si on regarde attentivement le classement dans l’Association de l’Est, la course sera limitée à 10 équipes, peut-être 11. 

Dans l’Ouest, ce sera une autre histoire, alors que la division Centrale pourrait déléguer cinq formations au tournoi printanier. 

Entre-temps, il y a la période des transactions qui prendra fin le 25 février. 

Sur ce plan, ça risque d’être aussi compétitif que sur la surface de jeu. C’est la course aux aubaines, mais les équipes aimeraient bien frapper un coup de circuit. 

Vivement un DG de premier plan à Edmonton ! 

Le propriétaire des Oilers d’Edmonton, Daryl Katz, exige des résultats. 

Son message est clair, il ordonne aux gens à qui il paie de gros salaires de sortir l’équipe du bourbier dans lequel elle est empêtrée depuis trop longtemps. 

Assez, c’est assez ! 

Et le premier mandat sera celui de dénicher un directeur général de grande valeur pour remplacer Peter Chiarelli ; un homme d’expérience capable de remettre l’organisation sur les rails. 

Ses connaissances du recrutement sont nécessaires. Il devra en outre procéder à l’évaluation de tous les effectifs, tant sur la surface de jeu que dans les bureaux administratifs. ll devra être le grand leader et s’assurer que Connor McDavid, le meilleur joueur de la ligue, soit mieux encadré. 

Country club 

Qui sont les premiers candidats ? Sûrement Kelly McCrimmon, l’adjoint de George McPhee avec les Golden Knights de Vegas. Également, Mark Hunter, à qui les Maple Leafs de Toronto ont préféré Kyle Dubas. 

D’ici là, on a confié la direction de l’équipe à Keith Gretzky, qui était l’adjoint de Peter Chiarelli. 

Mais le prochain DG n’aura pas tous les pouvoirs. On s’assurera que tout changement dans les effectifs devra être approuvé par un comité. 

Ceux qui forment ce comité appartiennent toutefois au country club des Oilers depuis des lunes. 

Oups !

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