RIMOUSKI | L’Océanic de Rimouski vogue sur une séquence de six gains consécutifs, mais cela ne l’empêche pas d’être à l’abri d’une mauvaise surprise.
L’Armada de Blainville-Boisbriand lui a justement donné des sueurs froides, dimanche dernier, en refusant de jeter les armes malgré un retard de trois buts au Colisée Financière Sun Life.
Les hommes de Bruce Richardson ont continué d’appuyer sur l’accélérateur pour rétrécir l’écart à 3-2 pendant ce passage à vide des locaux. Rimouski a finalement mis un terme au débat en marquant à deux reprises avant la fin de la troisième période.
Cette fois, les Bas-Laurentiens ont gardé la tête hors de l’eau. Ce jeu de la roulette russe pourrait toutefois leur être fatal contre une formation aspirante aux grands honneurs en séries éliminatoires.
Ne jamais ralentir la cadence
« L’Armada a vraiment sorti un bon match en rivalisant avec nous. C’était une équipe à prendre au sérieux », a résumé Alexis Lafrenière.
À l’instar de ses coéquipiers, le prolifique attaquant affirme avoir retenu la leçon de ne jamais ralentir la cadence et d’offrir un rendement complet de 60 minutes, même s’il s’agit d’une équipe de bas de classement.
Il jure que cet apprentissage servira à la préparation de l’Océanic contre les Cataractes de Shawinigan. Les représentants de la Mauricie s’amènent ce soir à Rimouski.
« Il faut se concentrer en amenant une bonne performance. C’est tout le temps le fun de gagner, mais peu importe l’équipe devant nous, il faut travailler le plus fort possible », explique Lafrenière.
La pensée individualiste
Lorsqu’un groupe possède une force de frappe comme celle de l’Océanic, il est irrévérencieux de croire que l’adversaire lancera le drapeau blanc avant la fin de la rencontre.
Des avances de trois ou quatre buts contre des formations moins bien nanties deviennent souvent plus difficiles à gérer.
« C’est à cause de la pensée individualiste », explique le directeur-gérant et entraîneur-chef, Serge Beausoleil. « Les joueurs grognent. Ils ne grognent pas parce que l’équipe a du succès, mais parce qu’ils n’ont pas accumulé de points encore et c’est un raisonnement qui est normal. Nos jeunes de 16 à 20 ans sont perméables. Il ne faut pas penser en fonction des points, mais penser en fonction de ce qu’on contrôle. Même si des fois on se brûle un peu, on fait un pas de côté, mais c’est quand même un match très positif, si tu vas chercher deux gros points. »
https://www.journaldequebec.com/2019/01/28/la-lecon-dhumilite-apprise-par-loceanic
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